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Pockmarks (M. Francoise)

Projet de Matéo Francoise, par Adele Giobbini et Audrey Rouchon. 

26/01/2024 :

Les pockmarks sont des cratères (dépressions) situées sur le fond marin, pouvant atteindre 350m de diamètre, 35m de profondeur et une densité de 160/km2 (Belfast Bay, Maine). Ils sont formés par l’échappement de fluides/ gaz naturel biogénique vers la surface, créant ainsi des cratères. 

Matériel : 

  • cristallisoir (le plus gros)
  • bicarbonate de sodium NaHCO3
  • acide (citrique ? À commander ?) C6H8O7
  • sable (pour sédiment effervescent)
  • sable (+ argile) (pour fond marin)
  • eau

Protocole :

Pour un kilogramme de sable effervescent : 

  • Dans un récipient, on mélange 100g d’acide citrique, 50g de bicarbonate de sodium et 850g de sable. 

Pour le sable « fond marin »:

Nous allons tester différentes méthodes :

  • du sable seul (de différentes granulométries)
  • du sable fin avec de l’argile (nous testerons plusieurs proportions) 

Problème : si le fond du cristallisoir est tapissé de sable effervescent, le gaz risque de s’échapper vers les bords du cristallisoir et ne formera pas de pockmarks. Pour remédier à cela, nous laisserons une bande de sable non effervescent tout autour du sable effervescent, pour contrer cet effet. Nous testerons plusieurs largeurs de bande. 

Dans le cristallisoir, mettre 1 cm de sable effervescent (85% de sédiment, ici, le sable; 10% d’acide citrique et 5% de bicarbonate de soude) : en effet, la masse molaire de l’acide citrique est de 176,12 g/mol, et celle du bicarbonate de sodium est de 84 g/mol. On a donc presque un facteur de 1 à 2 (84 / 176,12 = 0,48), donc il faut presque deux fois plus de masse d’acide citrique que de bicarbonate de sodium pour respecter les coefficients molaires de la réaction acido-basique. 

                                                       NaHCO3 + R-COOH CO2 + H2O + RCOO + Na+

On observe donc une libération de CO2, qui permet de reconstituer la libération de gaz, nécessaire à la formation des PockMarks. 

Puis, mettre 3 cm de sable fin  (pour reconstituer le fond marin). 

Enfin, recouvrir d’eau. 

Problème : pour filmer, toujours à la même hauteur et au même angle, il nous faut un trépied. 

02/02/2024 :

Informations :

Giant sea-bed pockmarks: Evidence for gas escape from Belfast Bay, Maine: https://pubs.geoscienceworld.org/gsa/geology/article-abstract/22/1/59/205977/Giant-sea-bed-pockmarks-Evidence-for-gas-escape

https://fr.wikipedia.org/wiki/Pockmark

6951CBD5-FA74-470A-872E-CF52CFF3C1E0.jpeghttps://www.sciencedirect.com/topics/earth-and-planetary-sciences/pockmark

A la place du bicarbonate de sodium, nous utilisons du carbonate de potassium (K2CO3). Cela change donc nos calculs car la masse molaire n’est pas la même : 

Masse molaire du carbonate de potassium : 138 g/mol

Masse molaire de l’acide citrique : 176 g/mol 

Donc on environ un facteur de 0,8 : nous avons donc mis 1 gramme d’acide citrique pour 0,8 gramme de carbonate de potassium pour respecter le coefficient stœchiométrique. 

Protocole : 

Pour cette première expérience, nous avons utilisé : 

  • béchers 
  • cristallisoir 
  • acide citrique 
  • carbonate de potassium 
  • eau minérale
  • spatule
  • cuillère 
  • microbalance 
  • papier pH
  • aluminium
  • sable 

Premièrement, nous avons faire une première expérience pour tester si l’effervescent fonctionnait. Nous avons mélangé 8 grammes de carbonate de potassium et 10 grammes d’acide citrique. La réaction a fonctionné 👍(ça fé dé bulles). Nous avons vérifié si tout l’acide avait été neutralisé, grâce au papier pH : affirmatif (pH de 6). 

Puis, nous avons testé une première expérience, en mettant une couche de sable effervescent (un volume de mélange effervescent (acide citrique + carbonate de potassium) pour deux volumes de sable fin sec), puis une couche de sable fin sans mélange effervescent, que nous avons enfin recouvert d’eau : 

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Mélange effervescent + sable. 

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Couche de sable effervescent + grosse couche de sable fin. 

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Bubulle. 

Nous avons pu voir du positif :

  • nous avons mis de l’effervescent sur tout le fond du cristallisoir et l’air ne s’est pas échappé sur les cotés
  • L’air s’est bien échappé et est remonté à travers les sédiments 
  • à la fin de l’expérience, nous avons testé le pH : l’acide a bien été neutralisé car le pH était de 6. Cela signifie une que le sable, une fois séché, pourra être réutilisé pour cette expérience. 

Nous avons rencontrer certains problèmes

  • comment verser l’eau ?
  • comment faire pour que l’eau ne soit pas trouble ? 
  • Sûrement trop de mélange effervescent
  • pas vraiment de formation de pockmarks (certains petits « cratères »)

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Remontée d’une bulle. 

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Vers la fin de la réaction effervescente, nous pouvons observer des marques à la surface du sédiment. 

 

9/02/2024 :

Le sable que nous avions laissé à sécher la semaine dernière est devenu un sable « kinétique » : les grains étaient assez cohésifs.

Nous avons donc essayé avec ce sable là, car un problème que nous avions pu rencontrer avec le sable fin était que celui ci s’affaissait tout de suite sans laisser de cratère visible. 

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Dans cette deuxième expérience, nous avons utilisé :

  • béchers 
  • bécher avec du scotch (pour verser l’eau)
  • cristallisoir 
  • acide citrique 
  • carbonate de potassium 
  • eau minérale
  • spatule
  • cuillère 
  • balance 
  • papier pH
  • sable kinétique (recyclé de la semaine précédente)

Cette fois ci, nous avons mis moins d’effervescent car nous avions vu la semaine dernière que ça bullait trop. Nous avons mis 5g d’acide citrique et 4g de carbonate de potassium. 

Nous avons mis du sable kinétique, dans l’espoir de pallier à l’effet d’effondrement. 

Pour les problèmes de versement d’eau, nous avons essayé de fabriquer un arrosoir avec un bécher et du scotch. 

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Update : fail. 

Nous avons réessayé avec des plus gros trous.trous, et c’est le prototype que nous avons utilisé pour l’expérience 2. 

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Update : le versement était trop puissant et à remanié le sédiment: gros fail. 

Les résultats, autrement, étaient sensiblement similaires aux expériences de la semaine. L’effervescence était toujours trop forte.forte et le sable ne gardait toujours pas les cratères. IMG_0876.jpeg

 

Nous avons fait une troisième expérience, cette fois-ci avec du sable « normal » (non kinétique) qui avait été humidifié puis séché, mais qui était encore un peu humide ce qui fait qu’il était plus dense (on s’est dit que les cratères allaient peut être  être plus visibles, mais surtout c’était plus pratique pour mieux répartir le mélange effervescent). 

Nous avons mis encore moins d’effervescent : 1g d’acide citrique et 0,8g de carbonate de potassium. 

Protocole :

  • béchers 
  • cristallisoir 
  • acide citrique 
  • carbonate de potassium 
  • eau minérale
  • spatule
  • cuillère 
  • balance 
  • papier pH
  • sable légèrement humide 

Nous avons fait comme précédemment : nous avons mélangé le mélange effervescent avec du sable pour la partie inférieure puis nous avons recouvert d’une bonne couche de sable. Nous avons essayé une autre technique pour verser l’eau : juste le bréchet, sans scotch, mais très rapidement. Cela a un peu remanié les sédiments supérieurs, ils se sont redéposés ensuite de façon non uniforme : fail. 

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Comme précédemment, le sable ne tenait pas : les cratères ne se formaient pas. La forme que nous pouvons observer est due au versement de l’eau. Par contre, la dose d’effervescent était correcte : un peu de bulles bien comme il faut (peut etre meme pas assez mais mieux vaut parfois). En effet, l’eau en surface était donc moins trouble et nous voyons mieux ce qu’ils e passait). 

 

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Nous avons essayé une autre fois de créer un arrosoir : ça ne coulait pas super bien mais bon ça va. Par contre…

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Cassé. 

Nous avons donc abandonné l’idée arrosoir pour trouver des alternatives. Nous avons essayé avec une seringue et cela semble fonctionner plutôt bien. 

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Pour cette quatrième expérience, nous avons cherché à trouver une alternative au sable uniquement : nous avons mélangé donc 1/3 d’argile (42g) avec 2/3 de sable (84g). Nous avons aussi mis le mélange effervescent juste au centre. 

Nous avons utilisé : 

  • béchers 
  • cristallisoir 
  • acide citrique 
  • carbonate de potassium 
  • eau minérale
  • spatule
  • cuillère 
  • balance 
  • papier pH
  • sable légèrement humide
  • argile verte (illite)
  • seringue 

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Nous avons comme précédemment mis une couche de sable (ici mélangé à de l’argile) avec du mélange effervescent, puis une couche de sable- argile. 

Cette fois ci, sûrement à cause du fait que nous avions mis l’effervescent majoritairement au centre, ce qui a créé un maxi cratère/ volcan !

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Et pouf plus de dinos. 

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CRATEEEEEEEEERE !!!!!!!!!

L’argile permet de garder la forme du cratère, et l’eau pénètre tout de même. C’est peut être un peu trop impressionnant pour un pockmark. 

 

PB : 

  • il faut changer la dose de notre mélange effervescent car pas la bonne masse molaire
  • Il faut trouver comment recycler le sable-argile
  • notre modèle ne représente pas super bien la réalité car en réalité, les pockmarks sont plutôt des dépressions liées à l’affaissement du sédiment (car la glace fond et laisse un trou), et non pas des cratères.