Les mesures du spectre d'émission d'une source de lumière blanche avec et sans la cuve permettent d'en déduire le spectre d'absorption de la cuve dans le visible. On observe un minima vers 730nm et, pour des longueurs d'onde supérieures à 860nm, soit dans le proche IR, on observe une absorption presque nulle.
L'intensité est minimale (courbe intensité normalisée) quand l'absorption du faisceau par le ferrofluide est maximale (courbe jaune) dans le spectre visible. Dans le proche IR l'intensité est maximale ce qui traduit une absorption minimum.
C'est pourquoi dans notre étude on choisira une diode laser dans le proche IR. De plus la photodiode dont nous disposons possède un pic de sensibilité à 970 nm.
2) Les sources biblio nous donnent des résultats/pistes de travail très intéressantes.
D'une part, le site web mineral[1] nous donne des propriétés physiques, chimiques et optiques de la maghémite (γ-Fe2O3). Le tableau ci-dessous nous donne la réflectivité, en termes d'intensité, de la maghémite en fonction de la longueur d'onde dans l'air.
On observe que plus la longueur d'onde λ vire vers le rouge et IR, plus la réflectivité R décroît. On peut donc assumer que pour des λ ~ 900nm, R ~ 18-18,5.
D'autre part, même si l'article [2] est l'objet d'une étude spectroscopique de l'oxidation de la magnétite (Fe3O4) en maghémite, cela n'empêche qu'on puisse en tirer des informations pertinentes concernant leurs résultats.
La figure ci-dessous montre que pour des temps de réaction très longs, l'absorbance est presque nulle dans la plage de [750;1000]nm.
⇒ Conclusion sur le module laser :
D'après le datasheet de la photodiode, le pic de sensibilité est à λ = 970nm. On peut choisir un module laser de λ dans la plage [950; 1000nm].