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Stick & Slip: modélisation analogique du phénomène à l’origine des séismes

Fig.3.9 Ensemble des données

Solution analytique

Fig.3.10 Superposition de v(x) obtenu expérimentalement avec v(x) théorique dans l’espace des phases.

x = 1.9 + 1.9*cos(8.5t) + 1.36*sin(8.5t)

dx/dt = 11.5*cos(8.5t)) - 16.15*sin(8.5t)

III Discussion des résultats

Fig 4.1 Tableau récapitulatif

En comparant les cas 4 et 5, on peut déduire que pour un état de surface identique, une vitesse de moteur semblable et un même ressort, une diminution de la masse engendre une diminution de μs et μd

cas 5 : μ = μsd = 1.88 et cas 4: μ = μs / μd = 1.87

Si l'on compare les cas 3 et 2 : pour une même masse, une vitesse u similaire et un même ressort (le rapport k/m du cas 3 est sûrement surestimé) alors une surface plus rugueuse amène à une diminution de μs et μd.

cas 2 : μ = 1.80 et cas 3 : μ = 1.87

Bien que nous sommes parvenus à déterminer les coefficient μs et μd résultants de nos expériences, il est difficile d'en déduire ce qui influe réellement leur valeur. La solution analytique nous indique l'importance de 4 principaux paramètres : la vitesse du moteur, la rigidité du ressort, la masse du patin et la nature de la surface de contact. Il aurait donc fallu prendre en considération de manière rigoureuse ces paramètres indépendants et les faire varier de manière indépendante pour évaluer leur influence sur les propriétés frictionnelles. Pour que l'étude soit plus représentative du phénomène de stick-slip visible au niveau des failles actives qui génèrent des séismes, il est utile de se demander si nos paramètres sont comparables avec ceux estimés pour les roches. Le coefficient “statique” d'une roche saine est de l'ordre de 0.6. Le coefficient de friction de la loi de Byerlee, qui rend compte du comportement des roches endommagées est de 0.65. Nos valeurs de friction sont ici beaucoup plus faibles. Ceci étant, les valeurs de coefficient de friction de certains phyllosilicates sont très faibles dans la nature, et leur rôle dans le comportement des failles sismogéniques est discuté (comme dans les études sur le forage profond de la faille de San Andreas).

L'objectif était également d'analyser un système mettant en jeu le mouvement de deux patins. On peut rechercher solution analogique l'aide d'un programme Matlab. Le fichier ci-dessous décrit le programme et la démarche à suivre pour 1 patin.

prog_matlab_stickslip.pdf

Journal de bord

Lors de la réalisation de ce projet, nous avons eu quelques difficultés notamment pour la mise en marche du moteur bipolaire. En effet, ce montage nécessite une pièce essentielle (Pont H lp298) qui n'était pas disponible au FabLab. De plus, ce montage nécessite une tension de 12 volts cependant, nous n’avions qu’une alimentation de 9 volts disponible aux premières séances. Nous avons dû improviser avec un moteur MECCANO le temps de se procurer ces pièces. Trouver la surface de contact pour obtenir le phénomène Stick&Slip était une tâche considérable. Nous avons donc testé notre dispositif sur plus d’une quinzaine de matériaux différent jusqu’à obtenir le phénomène permettant ainsi son étude. Ainsi, le phénomène était beaucoup à même d'être obtenu dans la cas ou nous avions un support en bois combiné avec du papier de verre collé sous le patin. Cette combinaison n'étant faisable que pour une visualisation très courte du phénomène (entre 2 ou 3 oscillation avant que le patin ait parcouru la totalité de la surface), il était nécessaire de trouver une autre combinaison afin de réaliser le dispositif final. Pour cela, nous avons inversé la combinaison des surfaces de contact en utilisant le papier de verre comme support. Ce dispositif est relativement plus efficace car elle nous permet de visualiser le phénomène avec un laps de temps beaucoup plus long (jusqu'à que le papier de verre se soit entièrement déroulé) ce qui facilite ainsi son étude.

Sources