Bienvenue sur le Journal de Bord du Projet OpenAir suivi dans le cadre du projet instrumental du master Professionnel en ingénierie optique réalisé par GHAZOUANI Sondes, AOUDJIT Thinhinane, JOIE Mathieu et RABIA Sédick.
Présentation du projet:
La pollution aux particules fines provenant du trafic routier mais également de divers phénomènes de combustions (cheminées industrielles, Chauffages individuels,..) occupe une place de plus en plus importante dans la préoccupations des opinions publiques. Ce projet s'inscrit dans ce contexte, il s'agit de la réalisation d'un capteur “low cost” (10-100 euros) basé sur la diffusion de mie, c'est un capteur compacte autonome qui laisse envisager la possibilité de cartographier l'exposition individuelle aux moyens de réseaux denses de capteurs citoyens connectés à des smartphones par exemple.
Objectif du projet:
Jour J: Forum de l'optique Préparation du poster scientifique du projet
Diagramme de Gantt:
la diffusion de Mie est le produit de l'impacte entre des particules ayant un ordre de grandeur supérieur ou égal à la longueur d'onde du rayonnement traversé. Les particules de forme généralement sphérique ont un rayon allant de 0.1 à 10 fois la longueur d'onde. Contrairement à la diffusion de Rayleigh, les particules diffusent plus vers l'avant que dans les autres directions.
le détecteur de particules fines qui sera mis en place durant ce projet fonctionnera suivant le principe de diffusion de Mie. Pour quoi la diffusion de Mie?par ce que les particules misent en jeux dans notre travail sont de l'ordre de 0.1µm à 10µm elle diffuse donc la lumière suivant le principe de Mie. Lors que l'air pénètre à l’intérieur du détecteur, les particules qui passent à travers le rayon lumineux diffusent la lumière, cette dernière est collecté par un détecteur ( photodiode).
Au premier lieu, nous avons commencé par une première expérience afin d'identifier un signal détecté par une photodiode Matériels utilisés:
Laser rouge Photodiode Ventilateur fumée Oscilloscope conduite
Pour pouvoir observé notre pic, on utilise une photodiode comme détecteur, cependant, on doit choisir LA photodiode idéal pour pouvoir observé l'impulsion, en effet, il faut que le temps de réponse de la photodiode soit inférieur à la durée de l'impulsion.
Pour se faire on a étudier le temps de réponse de deux diode différente données si dessous:
Photodiode 2 : Thorlabs DET 110 Temps de réponse: 406 μs
Photodiode 1 : PDA36A-EC 350-1100nm
Cette photodiode fonctionne à gain différent. on a alors mesuré son temps de réponse (t) en fonction des différent gains (G) on a obtenu.
La sensibilité de la photodiode en fonction de la longueur d'onde du rayonnement est donné par le fabricant dans la courbe suivante: Pour un laser de longueur d'onde de 630 à 680 nm (utilisé dans notre manipulation) la sensibilité est de 0.35 A/W.
A fin de faire le lien entre l'amplitude de l'impulsion observée sur l'oscilloscope donnée en volt et sa puissance, on a étalonné la puissance d'une LED en fonction de la distance qui la sépare du puissance-mètre et au même temps on lisait la tension délivrée par l'oscilloscope.
Dans notre projet, les particules traversent le cylindre par le billet d'un ventilateur qui aspire l'air pollué.
Le débit d'air du ventilateur donné par le constructeur (voir spécification ventilateur F16EA-03LLC) nous permet de connaitre la vitesse avec la quelle les particules traversent le conduit.
Application numérique
Q_int = 0.0002 m^3/s V_int = Q_int / S_int avec S_int = π*R^2 et R: le rayon du conduit On trouve V_int = 10.18 m/s
On suppose que Q_int = Q_out et S_in=S_out car la distance entre le conduit et le ventilateur est négligeable devant la longueur de la canalisation.
Durant la séance d'aujourd'hui nous avons utilisé un amplificateur virtuel Oscop12 pour détecter le signal émis et amplifié par …… oscilloscope: amplificateur: On trace les données de l'oscilloscope par Qtilot: On remarque très bien sur le graphe de l'intensité en fonction du temps qu'il y'a apparition de plusieurs piques différents durant toute la période d'enregistrement qui est de 27s, on lit sur le graphe le temps de détection de chaque pique la somme des différents temps de pique on l'appel time-on, dans notre cas time-on= 14.45s et le temps total de détection donné ultérieurement est 27s, on divisant le time-on/ temps total on trouve 53% autrement dit durant tous le temps de détection de la photodiode 53% de ce temps on arrive à détecter des piques.
Aujourd'hui on essaye un nouveau prototype tel que l'angle entre la photodiode et le laser est de 135°. En effet, la diffusion de Mie se fait vers l'avant et puis que nous ne pouvons pas détecter à un angle de 180° si non la photodiode sera saturé ou même saccagé par le rayonnement laser alors on se met juste à coté on se décalant d'un angle de 45°.
Lors du première essaye avec ce prototype on a du mal à avoir du signal exploitable au premier lieu on a remarqué que le signal était saturé donc on a donc rajouté un condensateur entre les deux amplificateurs pour ne pas amplifier le courant continu autrement dit on a créé un passe haut.
Le signal sature encore même après l'ajout du condensateur car le courant continu bloqué par le condensateur s’accumule à l'entré de ce dernier sans être évacuer alors on rajoute une résistance qui va du condensateur à la masse pour décharger le courant continu accumulé.
aujourd'hui on s’apprête à monter notre prototype final. alors on a réalisé une enceinte dans laquelle on intègre tous les éléments qui représente notre détecteur de particule fine. en résumé y aura à l'intérieur: