*Les particules fines
Qu’est que c’est ? Ce sont de petites particules solides aérosoles qui peuvent pénétrer dans les voies respiratoires, les poumons ou les vaisseaux sanguins. On parle de PM10 pour les particules de moins de 10 microns de diamètre et de PM2.5 pour celles de 2,5 microns. Les particules fines sont constituées le plus souvent de métaux lourds, de sels chimiques (nitrates, sulfates, carbonates, chlorures), de composés carbonés organiques, et de carbone suie issus de combustion incomplète.
D’où viennent-elles ? Les particules fines peuvent être directement emisent dans l’atmosphère par des activités humaines comme le trafic routier et la transformation d’énergie et également du fait de phénomènes naturelles comme les éruptions volcaniques. Ils existent également des particules secondaire, produite par des réactions chimiques dans l’atmosphère : le dixyde de souffre emit par les activités agricoles peut se transformer en particules fines dans certaines conditions. La concentration en particules fines dans l’air dépend de la vitesse du vent et de la température. Elles sont particulièrement présentes en cas de grand froid et d’absence de vent, qui les empêche de se disperser.
Quels sont les risques ? Elles sont la cause de nombreuses allergies nasales. S’exposer de manière chronique à des concentration élevée est un facteur de risque de maladies cardiovasculaires et respiratoires, et de cancer du poumon.
Comment les mesurer ? Ces particules sont susceptibles de diffuser la lumière. Dans le cas général, cette diffusion est principalement fonction de leur taille et de leur nombre. Ainsi, en mesurant cette diffusion, il est possible d'en déduire la taille et le nombre des particules présentes dans l'échantillon mesuré.
Les capteurs de particules fines
Certains capteurs de ce type existent déjà sur le marché. On peut distinguer 2 grandes catégories :
_ Les “dust sensor”, littéralement “détecteur de poussière”, permettent une détection de “grosses” particules comme la fumée de cigarette. Ces appareils sont très peu cher, mais affiche une précision relativement faible, voire très faible comparée aux granulomètres laser. On peut cité le GP2Y1010AU0F de Sharp, le PPD42NS de Shinyei ou le DC1100 de Dylos.
_ Les granulomètres laser, qui permettent de connaitre la répartition de taille d'une population de particules de 0,05 à 900 µm. Ces appareils sont très cher et relativement encombrant. Par exemple, on peut citer le Mastersizer de Malvern, ou le LA-300 et LA-960 d'Horiba Jobin Yvon.
Le Projet**