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wiki:projet:l3phys1920:lu3py024g3

Sujet : Holographie

  • *GROUPE 3 :
    Adriana LOPES (adriana.lopes@etu.upmc.fr)
    Estelle RICHARD (estelle.richard1@etu.upmc.fr)
    Clarisse BIEDER (clarisse.bieder@etu.upmc.fr)
    Alexandre THEY (alexandre.they@etu.upmc.fr)
    Zacharie TITUS (zacharie.titus@etu.upmc.fr)
    Elisa RUSSIER (elisa.russier@etu.upmc.fr)
    ====Introduction==== Présentation du concept d'holographie, les techniques d'holographie par réflexion et par transmission(procédés, différences et caractéristiques). Nous décrirons également le protocole expérimental de l'holographie par réflexion que nous avons mis au point et les résultats. Enfin nous terminerons sur la présentation d'une application de l'holographie aux objets vibrants. ====Journal de Bord==== Diagramme de Gantt (Clarisse) Ci dessous le diagramme de Gantt que nous avions prévu pour le déroulé de notre projet. Nous avons cependant dû repenser l'organisation de notre projet à cause de la pandémie de COVID-19. Celui-ci à l'origine expérimental a dû évoluer en un projet bibliographique. Voici l'organisation que nous avons finalement suivie : > Semaine du 27/01/2020
    _29/01/2020_ : Discussion du sujet de projet (tous - 1h30) Réunion à 11h pour choisir le sujet du projet. Nous nous sommes concertés et avons proposé plusieurs sujets: l'ascenseur hydraulique, la fibre optique, l'aile d'avion et le moteur de Stirling. Nous avons finalement choisi l'holographie. Recherche de la création d'un diagramme de Gantt. _30/01/2020_: Première réunion avec notre professeur référant (Elisa, Zacharie, Adriana, Estelle) Réunion à 14h avec Dominique Mouhanna pour discuter de notre projet. Résumé (conseils du professeur): - Pour la semaine prochaine, il faut faire des recherches pour trouver un sujet plus précis sur ce qu'on peut faire avec des hologrammes. Se renseigner sur les différentes études faites en holographie pour pousser notre sujet plus loin et répondre à une question physique. Se donner une semaine pour que tous les membres de l'équipe puisse recherche un peu partout pour avoir un large choix d'idée. Chercher dans les revues d'American Journal of physics. (Ne pas se limiter à des articles français.) - Il faut également se renseigner sur la faisabilité. Regarder sur internet les différentes façon de faire des hologrammes. Nous sommes aller voir à la suite de la réunion un technicien qui nous a montrer le matériel disponible dans la salle d'holographie. Il nous serait donc possible d'utiliser le matériel de l'université pour notre projet (confirmation par Vincent Dupuis). Il sera donc possible de faire des hologrammes sur plaques holographiques. > Semaine du 03/02/2020 _04/02/2020_: Recherche bibliographiques Bibliothèque des L1 (Estelle & Adriana) Afin de préparer la réunion du 05/02 nous nous sommes rendues à la bibliothèque puisque beaucoup d'articles sur internet ne sont pas accessibles. Lecture de livres sur l'optique expérimentale afin de trouver des explications sur les méthodes d'holographie et les différentes applications dans le domaine de la mécanique etc. _05/02/2020_: Deuxième réunion avec M.Mouhanna (tout le groupe) Nous avons fait part de notre difficulté à trouver des articles disponible pour tout public, notamment sur “American Journal of Physics”, puis nous exposons ce que nous avons trouvé dans nos lectures. On se met d'accord pour envoyer une liste bibliographique d'article qui nous paraissent intéressant (à la lecture des abstracts) pour la semaine suivante afin que M.Mouhanna puisse nous les imprimer. Conseils de M.Mouhanna : - Se diviser en deux équipes, une équipe pratique et une autre théorique, afin de progresser plus rapidement. On inversera plus tard. - Commencer la création d'hologramme pour s'entraîner et maîtriser à terme la technique. Nous trouverons le sujet d'applications en lisant les articles. > Semaine du 10/02/2020 _11/02/2020_: Recherches bibliographiques (Clarisse, Alexandre, Zacharie & Elisa) Nous avons réalisé des compléments de recherches sur Internet et synthèses des documents intéressants, dans l'objectif d'en discuter avec monsieur Mouhanna le lendemain. _12/02/2020_: Troisième réunion avec M.Mouhanna (Alexandre, Clarisse, Elisa, Zacharie) - Nous avons imprimé les éléments bibliographiques sur lesquels nous allons concentrer notre étude. Ils nous serviront à mettre au point de façon précise le protocole expérimental d'un hologramme simple, et par la suite à exploiter les propriétés de l'holographie dans des cas concrets (liés à la mécanique, à l'optique…). - Nous avons discuté de la direction à prendre pour le projet : étude théorique, réalisation simple d'un hologramme, applications de l'holographie, et limites liées à l'holographie. > Semaine du 17/02/2020 _19/02/2020_: Réunion de groupe (Elisa, Adriana, Zacharie & Clarisse) - Nous avons avancé sur la répartition des tâches (Adriana, Alexandre et Estelle pour la partie théorique de début de projet, et Elisa, Clarisse et Zacharie pour la première partie expérimentale). - Elisa, Clarisse et Zacharie : Nous avons commencé à mettre en place sur le banc optique les premiers éléments du montage : nous avons emprunté au département de physique une lentille de courte focale, un diaphragme ainsi qu'une diode laser. Ces éléments sont provisoires en attendant d'obtenir l'épurateur et le laser Hélium-Néon. Nous voulons voir si nous pouvons obtenir un faisceau épuré avec le matériel à notre disposition : Le résultat n'est pas satisfaisant, la figure n'est pas homogène. > Semaine du 24/02/2020 _26/02/2020_: Réunion de groupe en salle holographie (tous) - Nous avons vérifié le matériel en salle holographie: problème avec le banc optique (et le TP transmission) (Voir avec M.Ferreira) - Premier TP programmé le mercredi 4/03/2020: hologramme par réflexion avec Zacharie, Élisa et Clarisse objet réfléchissant: pièce de monnaie - Deuxième TP programmé le mercredi 11/03/2020 : TP hologramme par transmission avec Alexandre, Adriana et Estelle même objet que le premier TP Objectif: comparer les deux méthodes (résultats/manipulations/incertitudes expérimentales éventuelles) - Éventuel sujet: vibration d'une cloche/écoulement laminaire (en parler avec M.Mouhanna) - Il reste quelques documents (6 docs) à se répartir et à lire. > Semaine du 02/03/2020 _04/03/2020_: 1ère expérience holographique (Elisa, Zacharie & Clarisse) et Rédaction de la théorie (Estelle & Alexandre) 1ère expérience : Holographie par réflexion - Choix de l'objet à holographier : pièce de monnaie. - Finitions montage expérimental : nous devions notamment trouver un support pour l'objet dont nous voulions faire l'hologramme. Nous avons réussi à trouver un support et y avons ajouté une cale pour qu'il soit le plus horizontal et le plus stable possible (sinon les rayons réfléchis ne peuvent pas bien interférer avec les rayons incidents). Nous avons également utilisé un papier noir mat que nous avons positionné sous la pièce de monnaie pour éviter les réflexions parasites. Nous avons également repris l'alignement du dispositif, avons vérifié que les distances focales (conjugaisons des lentilles) étaient bien respectées pour avoir un faisceau parallèle et épuré en sortie. Enfin, nous avons positionné avec minutie le miroir pour qu'il soit à 45°. Cet angle est important car le faisceau doit être réfléchit perpendiculairement par rapport à la pièce de monnaie. - Détermination temps d'exposition au laser : Le temps d'exposition de la plaque holographique au laser est très important. Il doit être respecté avec précision pour éviter tout risque de sur/sous-exposition. Nous avons donc étudié avec attention le manuel à notre disposition. Il était noté un temps d'exposition de 3 secondes pour des plaques de dimensions 6,3 x 6,3 pour un laser de puissance inférieure à 5 mW. Nos plaques étant de dimensions comparables (6,1 x 6,1 cm), nous avons choisi de réaliser notre première expérience avec ce temps d'exposition. Nous devions aussi faire attention à l'orientation de la gélatine, qui doit se trouver côté objet pour que l'image s'imprime dans la plaque correctement. - Expérience 1 - échec : Nous nous sommes distribué les tâches : Elisa manipulait les plaques holographiques, Zacharie devait allumer et éteindre le laser (en tenant compte du temps de latence de deux à trois seconde pour voir apparaître le faisceau, après avoir tourné la clé), et Clarisse était chargée de faciliter l'expérience (éteindre la lampe de la salle et éclairer Elisa avec la lampe à lumière bleue pour qu'elle puisse placer avec précision les plaques au dessus de l'objet). La manipulation du laser s'est bien passée, et nous avons bien pris garde à ne pas exposer les plaques à la lumière. Nous avons néanmoins rencontré un problème sur les deux fois où nous avons réalisé l'expérience : lors du développement et du bain des plaques dans le révélateur, la gélatine des plaques s'est effilochée. Théorie: hologramme en transmission * lumière cohérente (principe du montage) * Montage : on divise la lumière d'un laser en deux et on les reflètent sur différent miroirs. * L'enregistrement de la plaque se fait comme pour un hologramme en réflexion. > Semaine du 09/03/2020 _11/03/2020_: 2ème expérience holographique (Elisa, Zacharie & Clarisse), Recherches théoriques (Estelle & Alexandre) et Rédaction du rapport (Adriana) Groupe Expérimental : recherche de solutions - Nous avons cherché à comprendre pourquoi la gélatine de nos plaques s'était effilochée : nous avons d'abord pensé que la plaque avait été surexposée. Avant de reproduire l'expérience, nous avons décidé d'aller voir monsieur Ferreira pour savoir s'il avait déjà rencontré cette difficulté. Nous avons sorti une plaque vierge de l'échantillon qui contenait nos deux premières plaques, et l'avons plongée dans de l'eau distillée. Nous avons observé que la gélatine se décollait de la même façon. Il s'agit donc d'un défaut de l'échantillon contenant nos deux premières plaques dont les résultats n'étaient pas concluants. Nous avons eu à notre disposition un nouveau paquet de plaques Ultimate 6,1×6,1 cm. - Nous remarquons que sur la lentille des impuretés que nous n'arrivons pas à retirer forment des figures de diffraction. - En retirant la lentille convergente, le faisceau reste concentré sur le miroir. En chariotant ce dernier sur la table anti vibration nous pouvons contrôler l'éclairement. Nous faisons en sorte que la plaque reçoive 1,5 mW pour qu'en l'éclairant 3s elle soit bien exposée. Pour réaliser cela, nous avions un puissance-mètre à notre disposition : celui-ci nous donne le flux lumineux sur une surface de 1cm par 1cm. D'après le protocole Ultimate 15, la plaque doit recevoir un flux lumineux par unité de surface F_s de 75 à 100 µJ/cm^2. On prend 85µJ/cm^2. Le puissance-mètre nous donnait directement la puissance-lumineuse sur le capteur en µW. Nous savons que la puissance lumineuse est égale à la variation d'énergie lumineuse par unité de temps. Le calcul pour déterminer le temps d'exposition de la plaque Ultimate 15 est donc le suivant : P_capteur t_exp = S_capteur 85µJ/cm^2 - L'objet est replacé sous la plaque qui est à présent éclairée de manière optimale, voici à quoi cela ressemble (CE N'EST PAS L'HOLOGRAMME) : - Nous pouvons procéder à l'enregistrement. - Expérience 2 - échec : Nous avons essayé de reproduire l'expérience avec une plaque provenant d'un autre échantillon, en utilisant un protocole semblable à ce que nous avions fait la semaine dernière. Nous avons utilisé un temps d'exposition de 3s, et avons positionné la plaque 1cm au dessus de la pièce. Nous avons constaté lors du développement que la plaque était très transparente. - Expérience 3 - échec : Nous avons reproduit la même expérience que précédemment mais en utilisant cette fois un temps d'exposition de 7s, en espérant avoir un résultat plus marqué sur la plaque. La plaque est ressortie “laiteuse” du développement. Groupe Théorie - Avancée sur le rapport rédigé sur la plateforme Overleaf. Chacun à une partie qui lui a été attribué la semaine dernière. - Adriana : Emprunt de deux livres à la bibliothèque des L1 sur l'Holographie et sur l'Optique physique afin de comprendre aux mieux les principes généraux de l'holographie ainsi que les inteférences. Objectif d'ici la semaine prochaine de finir sur ces parties et fini aussi la diffraction. > Semaine du 30/03/2020 _03/04/2020_:Réunion de groupe sur Discord à 16h (1h) Réunion pour savoir comment on s'organise avec les nouvelles consignes. Mail à M.Dupuis pour plus d'information. > Semaine du 06/04/2020 _10/04/2020_:Réunion de groupe sur Discord (1h) Réponse de M.Dupuis Mise en place de la nouvelle stratégie. Le groupe expérience explique en détail le montage et essaye de faire des hypothèses pour savoir pourquoi les expériences n'ont pas fonctionné. Le groupe théorie continue les recherches bibliographiques pour expliquer comment sont fait les hologrammes. > Semaine du 13/04/2020 _15/04/2020_:Hologramme par transmission et différence avec l'hologramme en réflexion (Estelle) Pour réaliser un hologramme en transmission, on divise la lumière d’un laser (laser NeHe) en deux faisceaux. Le premier faisceau (faisceau de référence) éclaire la plaque holographique et la deuxième faisceau (faisceau objet) éclaire l’objet à holographier et se reflète sur la plaque holographique. Il existe plusieurs configurations possibles. - L’objet, peut se trouver dans l’axe du laser et de la plaque holographique. - L’objet n’est pas dans l’axe laser/plaque holographique. Le faisceau de référence et le faisceau objet ne sont, donc, pas confondus. Pour cette configuration, le montage nécessite des miroirs pour diriger les faisceaux et une lame séparatrice pour séparer le laser en deux. Après l’enregistrement, le développement de la plaque se fait comme pour un hologramme en réflexion. Une différence entre les hologrammes en transmission et les hologrammes en réflexion se produit lors de l’enregistrement. Les hologrammes en transmission sont obtenus par les interférences des deux faisceaux qui arrivent dans le même sens de propagation les surfaces d’interférences sont approximativement perpendiculaires à la plaque. Alors que dans le cas d’un hologramme en réflexion, le faisceau de référence arrive dans le sens inverse sur la plaque holographique que le faisceau objet et les surfaces d’interférences sont approximativement parallèles au plan de la plaque. Les franges obtenues par ces deux types d’hologrammes sont très différentes. Ainsi, les hologrammes par transmissions vont se comporter plutôt comme des réseaux de diffraction à l’intérieur de l’émulsion et les hologrammes en réflexion comme des réseaux de Bragg. Par conséquent, les hologrammes par réflexion peuvent être observés en lumière blanche contrairement aux hologrammes par transmissions qui doivent être éclairé par la même lumière de l’enregistrement et sous le même angle d’incidence. - A faire: expliquer le réseau de Bragg - En cours: facteur de transmission de la plaque holographique _16/04/2020_:Principe général de l'Hologramme (Adriana) Petit paragraphe introductif venant après l'introduction qui doit expliquer sans rentrer dans les détails le principe de base de l'hologramme. Pour obtenir un hologramme il faut passer par deux étapes l'enregistrement des informations permettant de visualiser un objet en trois dimensions lorsque nous l'observons. Puis la deuxième étape est de restituer ces informations. Sources : - Optique Physique, propagation de la lumière de Richard Taillet - L'holographie de Jean Héraud Nous introduisons le principe de Huygens-Fresnel pour comprendre comment un hologramme enregistre toute les informations en un point de la plaque holographique. En effet, si on casse une plaque nous pourrons toujours observer l'objet mais seulement sous un certain angle. Le schéma ci-dessous exprime comment les interférences se font sur la plaque pour obtenir ce résultat. Selon le principe de Huygens-Fresnel la lumière se comporte en tout point comme une source secondaire, émettant à son tour dans toutes les directions. AB est l'objet, (M,N) sont deux points de l'objet et X un point de la plaque holographique. Les ondes arrivant par la gauche du schéma en X sont celles réfléchies en M et N, de la même façon chaque point de la surface sensible reçoit un rayon venant de chaque point de l'objet. De cette façon chaque rayon reçu en un point de la plaque rencontre l'onde de référence, résultant en une interférence lumineuse. _17/04/2020_:Rendez-vous hebdomadaire du Vendredi (Tous) Sujet abordé : - Partie sur l'application de l'Holographie à la cloche que nous avions prévu. Nous nous demandons comment nous devons l'aborder dans le rapport. Nous avons décidé de le mettre à la toute fin, et nous avons fixé un appel pour la semaine afin de travailler tous ensemble dessus puisqu'il s'agit du paragraphe final. - Discuter de certains points sur la rédaction du rapport. > Semaine du 20/04/2020 _23/04/2020_:Rendez-vous hebdomadaire (Tous) Sujet abordé : - Plan de notre dernière partie du rapport sur l'étude de la vibration d'une cloche - Lecture d'un article très complet sur ce sujet - Envoi d'un mail à Monsieur Mouhanna pour organiser avec lui un appel. Nous souhaitons discuter de notre avancée, lui poser toutes nos questions qui relèvent de la théorie et prendre en considérations toutes ses remarques sur le rapport. - Distribution des tâches - Partie sur le Diapason par Zacharie et Elisa - Finir la partie sur la Diffraction par Adriana - Clarisse débutera la partie sur la cloche - Le réseau de Bragg par Estelle - Alexandre finira sa partie sur la Réfléxion > Semaine du 27/04/2020 _27/04/2020_:Fonctionnement de la plaque holographique (Estelle) La plaque holographique est recouverte d’une émulsion photosensible qui la rend opaque. Lorsque les interférences sont impressionnées sur la plaque, l’opacité de la plaque diminue. Cette opacité est mesurée quantitativement par le facteur de transmission t. Le facteur transmission est le rapport entre l’amplitude de l’onde juste après l’objet et celle juste avant. $|t|^2=\frac{I_t}{I_0}$ $I_t$:flux transmis par le support de l'enregistrement après son développement $I_0$:flux incident La transmission de la plaque est une fonction décroissante de l’énergie reçue par unité de surface lors de l’exposition. Le facteur t est compris entre 0 et 1. Lorsque la plaque est fortement éclairée t tend vers 0 et la plaque est totalement opaque. Lorsque t est proche de 1, la plaque ne reçoit aucune lumière. Ce facteur est proportionnel à l’intégrale temporelle de l’intensité I reçue par la plaque. Les variations temporelles de l’intensité sont identiques en tous points de la plaque, le facteur de transmission de l’hologramme peut s‘écrire de la forme d’une fonction affine de l’intensité reçue : $t(x,y)=t_0-b*I(x,y)$ - $t_0$ et b sont des paramètres de la fonction linéaire - b : constante positive proportionnelle au temps d’exposition L’intensité reçue par la plaque photosensible dépend, par conséquent, du temps d’exposition. La transparence de la plaque diminue en fonction de l’énergie reçue à la surface de la plaque. De plus, les variations du facteur transmission dépendent en grande partie du développement effectuées sur la plaque, autant son argument que son module. L’opération qui fait transformer le module de t en argument est le blanchiment. Titre : Transmission des plaques lors de l’éclairement/après le développement en fonction de l'intensité I reçue Pour que la transmission de la plaque reste linéaire, il faut que les variations de l’intensité ne soient pas trop fortes et il faut éviter des surexpositions ou sous-expositions. Le réglage doit être fait de façon à ce que l’onde de l’objet doit être beaucoup plus faible que l’onde de référence étant donné que l’onde de référence est uniforme. Réseau de Bragg (hologramme en réflexion)(Estelle) La plaque holographique agit comme un réseau de Bragg après le blanchiment. Le blanchiment est une étape du développement d’un hologramme en réflexion qui permet de voir l’hologramme en lumière blanche. Cette étape permet de transformer les variations d’absorption en variation d’indice de réfraction. L’onde traverse plusieurs plans dans l’épaisseur du support photosensible d’indice de réfraction différents. Le réseau de Bragg va modifier de manière permanente l’indice de réfraction et sélectionner la longueur d’onde pour laquelle il donne des interférences constructives en réflexion. La longueur d’onde de réflexion est donnée par la relation suivante : $λ_B=2*n*Λ$ - $λ_B$:Longueur d'onde de Bragg - n : Indice du milieu - Λ : pas du réseau (Λ=2*e) - e : épaisseur de chaque plan Dans le montage en réflexion, le miroir sert à séparer le front d’onde. Il en résulte un front d’onde réfléchi et un front d’onde transmis qui forment des interférences sur la plaque photosensible. L’angle θ, entre les deux fronts d’onde, détermine la longueur d’onde de Bragg du réseau. $λ_B=2*n*λ_lcos(θ)$ - $λ_l$: longueur d'onde du laser En lumière blanche, les longueurs d’onde qui vérifient la condition de Bragg sont réfléchies par l’hologramme. Différents types d'interféromètres holographiques (I-H) (Elisa) Tiré de l'article Applications of Holography : interferometry for mechanical stress and vibration measurement. Principe général : l'interféromètre holographique correspond à une combinaison de : - un hologramme de référence enregistré lorsque l'objet est en état d'équilibre, sans aucune forces appliquées à celui-ci - une image “sujet” qui correspond à l'image de l'objet soumis à une contrainte mécanique Trois types d'interféromètres holographiques sont expliqués dans l'article : - L'I-H à double exposition : - l'hologramme de référence et l'hologramme “sujet” sont enregistrés dans la même plaque - après le développement : on pose la plaque sur l'onde de référence - résultat : objet + franges d'interférences - L'I-H en temps-réel - sert à observer la réponse de l'objet à une contrainte physique en temps réel : par exemple si on veut identifier les fréquences de résonance dans une large plage de fréquences - même principe que pour l'I-H à double-exposition : on enregistre l'hologramme de référence puis on le développe - après le développement, on illumine la plaque avec l'onde objet + l'onde de réf avec l'objet sous contrainte - résultat : on observe des interférences entre objet + hologramme de référence développé et obtenons ainsi des informations sur la déformation et l'amplitude de vibration de l'excitation - L'I-H en temps moyenné - une seule prise de l'hologramme lorsque l'objet est sous-contrainte vibrationnelle - temps d'exposition » période de vibration –> enregistrement du champ de l'objet en temps moyenné - résultat : similaire avec l'I-H à double exposition avec en plus des contours des positions intermédiaires –> franges d'interférences superposées sur la surface de l'objet avec des franges brillantes représentant les nœuds de vibrations et les franges sombres, les ventres de vibrations. _28/04/2020_:Mécanisme et restitution de l'hologramme (Adriana) Les interférences permettent de retrouver les informations tels que la phase et l'amplitude. Ce sont également ces deux informations qui nous permettent de percevoir un objet en relief avec nos yeux et notre cerveau. Les interférences que nous creons sur la plaque à l'aide faisceau de référence et le faisceau réfracté sur la surface de l'objet vont graver la plaque grace à l'émulsion photo sensible. En effet, comme l'a expliqué Estelle le 27/04/2020 la transparence de la gélatine change en fonction de l'intensité lumineuse reçue. Voici un schéma explicatif ci dessous

    La seconde étape de l'holographie est de restituer l'image, pour cela nous utilisons le phénomène physique de la diffraction. En illuminant la plaque avec le faisceau de référence nous reconstruisons le front d'onde réfléchi par l'objet identique à celui de l'enregistrement. En effet, après que le faisceau traverse l'hologramme nous avons une onde transmise d'amplitude $A_{t}(x,y) = A_{r}(x,y)*t(x,y)$ où $A_{r}$ représente l'amplitude de l'onde incidente équivalente à celle de référence, et $t(x,y)$ correspond à la transmission de l'amplitude à travers la plaque holographique défini plus haut. On obtient alors en développant l'onde transmise :
    $A_{t}= A_{r}(t_{0}-\beta(A^2_{r}+A^2_{ob}+A_{r}A^*_{ob}+A^*_{r}A_{ob}))$
    $A_{t}=(t_{0}-\beta(A^2_{r} -A^2_{ob}))A_{r}-\beta A^2_{r} A^*_{ob}-\beta A_{r} A^*_{r} A_{ob}$
    Nous allons maintenant expliquer chaque terme, afin d'aider à la compréhension un schéma est situé ci-dessous. Le premier terme est proportionnel à $A_{r}$ ; il s'agit du faisceau de référence atténué lors de la traversée de la plaque (1). Le second terme correspond à une image virtuelle, il reconstitue l'objet à l'emplacement où il était lors de l'enregistrement (2). Enfin, le troisième terme est proportionnel à l'amplitude de l'onde réfléchie par notre objet et correspond donc à l'image de l'objet (3).

    _01/05/2020_:Réunion avec M.Mouhanna M.Mouhanna nous a fait quelques remarques sur notre document Latex. Objectifs dans les jours qui arrivent: - Améliorer nos parties - Réorganiser le rapport - Relire le document en entier - Mercredi 6 mai: réunion pour parler de l'oral Schéma du montage en réflexion (Estelle) > Semaine du 04/05/2020 _05/05/2020_:Réunion Discord avec le groupe (tous) Nous avons partagé nos remarques sur le rapport. 2ème version du document Latex. Schéma du montage de la cloche (Estelle) _08/05/2020_:Réunion avec M.Mouhanna + Répartition pour l'oral(tous) > Semaine du 11/05/2020 _12/05/2020_:Réunion Discord avec le groupe pour faire l'oral (tous) _13/05/2020_**:Point sur l'interférométrie holographique appliquée aux objets vibrants (Clarisse)

L'holographie propose de nombreuses applications, notamment dans le domaine de l'industrie. En effet, lorsqu'elle est appliquée à des objets vibrants, elle permet par exemple de visualiser des défauts invisibles à l'oeil nu. Cela peut permettre de tester la résistance de certains matériaux lorsque ceux-ci sont soumis à des contraintes. C'est une technique qui est notamment utilisée en aviation (le moindre défaut dans une pièce de la carlingue de l'avion pourrait avoir des conséquences désastreuses pour la sécurité des passagers). Pour cette technique on utilise l'interférométrie holographique en temps moyenné. Ci dessous, on illustre cette méthode en l'appliquant à une turbine, et on en réalise l'hologramme pour plusieurs contraintes de différentes intensités.

Au cours de ce projet, nous avons traité cette application de l'holographie de façon théorique (l'expérimental étant impossible à cause de la pandémie), sur deux objets différents : un diapason et une cloche. Nous avons étudié les différents modes de vibration et leurs effet sur les figures d'interférences.

Bibliographie

- Projet expérimental sur l’holographie de Anaïs Dréau, Pol Grasland-Mongrain , Sandrine Ngo M1 Phytem
- L'Holographie ; De la découverte à la réalisation pratique de Jean Héraud 1987 Dunod
- Optique physique ; Propagation de la lumière de Richard Taillet 2006 De Boeck
- Projet Expérimental LP 399 ; Holographie Interférentielle de Chardonnet Valentin, Saoudi Amira, Jean-Baptiste Seguier 2013-2014 UPMC
- Holographic study of a vibrating bell de Kristen Menou AND Benjamin Audit 1997 American Journal of Physics
- Vibration modes of a C4 handbell de Matthew J. Fisher 2001
- Interferometry for mechanical stress and vibration measurement de Paul D. Friedberg 2004
- L'holographie, une reconstruction par lumière grâce à un matériau photostructurable de Christiane Carré, Yvon Renotte, Paul Smigielski, Xavier Allonas, Christian Ley, Safi Jradi 2015
- Ondes lumineuses-Propagation, optique de Fourier, cohérence de Renaud Carpentier, Jean-René Champeau, Ivan Lorgeré 2009
- Optical Holography ; Principles, Techniques and Applications de P. Hariharan 2012

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