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Moteur de Stirling
Participants
Enseignant référent : Massimiliano MARANGOLO
Mercredi 3 Février : Recherche des sujets qu'on pouvait exploiter.
Nous voulions trouver un sujet se reposant sur les bases de ce qu'on a appris lors de notre licence de Physique. Ainsi, nous avions pu mettre en place les trois sujets possibles concordant à des domaines précis ou l'on se sentait confiant: Moteur de Stirling(Thermodynamique), Lévitation magnétique(Electromagnétisme), Objectif d'appareil photo(Optique).
Mercredi 11 Février : Première réunion avec M. Marangolo, notre professeur référent.
Nous avons fait un tour d'horizon des difficultés et caractéristiques des deux sujets qui nous intéressent, le Moteur Stirling et la Sustentation magnétique après avoir éliminé l'objectif photo (jugé trop complexe à mettre en place due à notre manque de connaissance en électronique). Après réflexion, il a été décidé de prendre connaissance auprès des techniciens des plateformes de TP sur la faisabilité expérimentale des sujets.
Mercredi 18 Février : Choix du sujet
Nous avons décidé de faire à la majorité le moteur de Stirling, qui se présente comme plus abordable expérimentalement, suite à nos rencontres avec les techniciens du FABLAB. On a pu ainsi prendre connaissance du matériel à disposition tel que le bois MDF (10 à 15 mm), et bien sûr les jonctions en métal que l'on peut manipuler avec les découpeuses laser sachant que l'on a choisi de suivre le modèle suivant (modèle de Type Alpha):
Le seul problème se présentant semble venir des pistons à utiliser. Ceux utilisés dans l'image ci-dessus sont des seringues en verre de 20 mL. Il reste quelque peu difficile de s'en procurer. A voir demain quelle alternative pourrait-on utliser?
Vendredi 27 Février : Première réunion au fablab (Mathilde, Allan, Taddeo et Quentin)
Discussion autour des pièces et du mécanisme du moteur et premières pièces découpées. On a pu emprunter deux seringues de 20 mL auprès du département de chimie. Les pièces ayant été modélisées sur les logiciels FreeCAD et Inkscape sachant que l'on a opté pour un modèle ou les pièces s'emboîtent pour faciliter la construction.
Modèle des pièces :
Mercredi 3 mars : Deuxième réunion au fablab (Mathilde, Allan, Taddeo et Quentin)
Découpe et impression des pièces manquantes
Les roues ont un diamètre égal à la course maximale des piston (environ 10.5 cm ). Les trous de fixation des seringues ont un diamètre supérieure à celui des seringues pour pouvoir les garnir d'un joint d'isolation qui devrait maintenir en place la verrerie tout en absorbant les vibrations dues aux mouvements du piston. Le joint autocollant ne résiste pas à l'introduction des seringues, il faut trouver un autre moyen de fixer les joints..
Réunion avec M.Marangolo, on a appuyé sur les problèmes pouvant survenir lors de prise de mesures et de la conceptualisation.
Problèmes soulignés :
Mercredi 10 mars (Allan, Mathilde, Thomas, Taddeo et Quentin): Nouvelle session au fablab, début du montage, obtention d'un tube étanche pour relier les deux seringues. On pense finalement visser certaines pièces pour éviter une instabilité de la structure. Côté fabrication, il ne reste plus qu'à déterminer la course du piston et percer les bielles en fonction de cette valeur. On pourra utiliser une lampe à alcool prêtée par les techniciens pour chauffer l'air. On a remarqué que les supports des seringues étaient plus bas que l'axe de la roue, et pour corriger cela, on a découpé des pièces surélevant les supports. Pour ce qui est du collage des joints, un peu de superglu aura suffi à régler le problème. Nous procédons à quelques essais d'emboîtement des pièces, en les enveloppant de d'un film en Teflon si il y a trop de jeu.
Mercredi 17 mars (Mathilde, Thomas, Taddeo et Quentin): On débute l'assemblage du moteur, et on procède à des tests avec les deux pistons et la lampe à alcool. La chaleur dégagée par la lampe ramollit le tuyau et il y a une perte d'étanchéité. Néanmoins, nous avons réessayé en maintenant le tube en place et cette fois ci, le volume a augmenté de plusieurs millilitres. Il faut donc que l'on parvienne à rendre étanche le tube côté source chaude ( celui côté source froide est parfaitement ajusté à la seringue (diamètre de 4 millimètres). On a estimé avec la loi des gaz parfaits le volume d'air initial pour un débattement correspondant à celui de nos roues. Il ne nous reste plus qu'à percer les bielles et fixer les supports au socle pour que le moteur soit entier. On a mesuré la température de chauffage de la lampe qui est de 300°C.
Jeudi 18 mars (Allan et Quentin): Nous avons découpé les bielles et deux pièces supplémentaires pour stabiliser le support de l'axe. En effet, hier on avait remarqué que les supports de l'axe n'étaient pas verticaux. Maintenant ce problème est réglé et ces pièces renforcent en plus la structure du moteur. Pour ce qui est du problème d'étanchéité du tube, nous en avons entouré l'extrémité d'un morceau de plaque d'aluminium qui devrait presser le tube contre l'embouchure de la seringue. Pour l'instant, nous n'avons pas pu tester si cela fonctionne. Mis à part cela, nous avons pu assembler entièrement le moteur. Malheureusement, une pièce s'est brisée, nous irons la réimprimer demain.
Vendredi 19 mars (Quentin): Lancement de la réimpression de la pièce cassée (il s'agit d'une des deux pièces permettant la jonction entre les bielles et les seringues), j'en ai profité pour augmenter la densité (25% de remplissage au lieu de 20), ce qui devrait la rendre plus solide. J'irai récupérer la pièce lundi.
Lundi 22 mars (Quentin): J'ai récupéré la pièce, il n'y avait pas de support d'impression, ce qui m'a évité de devoir l'évider (il s'agit seulement de sélectionner cette option dans les paramètres avant impression ). Je n'ai eu qu'à limer un peu pour pouvoir emboîter l'axe de la bielle.
Mercredi 24 Mars (Quentin, Allan, Taddeo, Mathilde et Thomas):
Nous avons enfin pu rassembler toutes les pièces et tester le moteur mais il n'y a malheureusement pas eu d'expansion de l'air au niveau de la seringue quand on l'a chauffée. Malgré le fait que nous ayons déjà essayé la dernière fois sans attacher les pistons aux roues et que l'on avait constaté une expansion de volume. Pour pallier à ce problème, nous nous sommes dits qu'il avait un souci de différence de phase. Les deux positions des fixations de bielle aux roue étant déphasées de PI/4, on a donc essayé de prendre un déphasage de PI/2, mais ca compliquait l'allongement de la bielle. On s'est dit aussi qu'il y avait trop de résistance au niveau des pistons, on a ainsi lubrifier le piston avec de l'huile d'indice de viscosité 10W40, mais ca n'a fait qu'empirer les choses. Les pistons étaient dorénavant quasiment collés. Nous avons peut-être trop mis d'huile.
De plus, nous avons donc rencontré des problèmes d'étanchéité et de stabilité. Ainsi, nous nous sommes dits tout d'abord de stabiliser la structure au niveau des pistons à l'aide d'équerres et de vis puis de rajouter des calles sous le socle puisqu'il se ployait lorsque l'on essayait manuellement de faire tourner les roues.
D'un point de vue de l'étanchéité, le collier de serrage maison n'a pas pu empêcher le flexible de se ramollir. Il s'est quasiment coupé. Nous avons donc imaginé de rallonger l'embout par un tube en acier qui servirait de radiateur en se refroidissant au contact de l'air. Nous avons pu demander un tige en métal aux techniciens de TP, d'un diamètre légèrement supérieur à l'embout de la seringue, que nous pourrons peut-être adapter à l'aide d'un contact que le gérant de l'UE nous a donné.
Jeudi 25 mars (Allan, Quentin) Une des seringues est tombée et la tête du piston s'est brisée. Nous sommes donc allés à la fac en espérant pouvoir échanger la seringue endommagée contre une autre en état de fonction. Nous en avons profité pour demander conseil à M. Jean-Philippe Ferreira sur un moyen de fixer la rallonge sur l'embout. Il nous a emmenés voir l'atelier de verrerie et le magasin du S.I.A.R.E. Nous avions deux options, soit prendre deux seringues en verre de 30 ml avec ou sans embout en acier, soit remodeler un bouton pressoir pour réparer la seringue. Nous avons préféré refaire le bouton poussoir. Mme Florie Lopis, de l'atelier de verrerie devrait l'avoir réparé à la fin de semaine prochaine.
Mercredi 31 mars (Quentin) J'ai bricolé une gouttière de maintien du flexible avec un tube en acier fendu pour pouvoir y glisser le flexible. Le montage se fixe et comprime correctement le flexible sur l'embout. J'ai procédé à un test rapide en chauffant une à deux minutes la seringue et en vérifiant qu'il n'y avait pas de fuite. Ce test a été concluant et le problème de l'étanchéité paraît résolu. Nous attendrons des tests supplémentaires pour le confirmer.
Vendredi 2 avril Réunion Zoom avec M. Marangolo, nous avons récapitulé nos dernières activités et les causes de nos différents problèmes et décidé d'expérimentations pour évaluer la puissance de notre source de chaleur. Nous avons pris rendez-vous avec M.Marangolo mercredi prochain pour lui montrer notre machine et discuter plus en détail des soucis.
Mardi 6 avril (Quentin) Je suis retourné à l'atelier de verrerie pour avoir des nouvelles de la réparation du poussoir. Malheureusement, le verre composant le poussoir n'est pas le même que celui du corps de la seringue et madame Lopis n'a pas pu souder un bouton, n'ayant pas le verre nécessaire ( du verre tendre, et non du borosilicaté comme pour le reste de la seringue). Elle a donc commencé la fabrication d'un piston entier en verre borosilicaté. Aujourd'hui, il ne lui reste qu'à roder le tube pour l'étanchéifier, en espérant avoir un tube de rodage à la bonne côte(19.5 mm). L'après-midi, je suis passé au fablab pour imprimer une pièce qui remplacera le poussoir. Cette pièce a les dimensions du poussoir initial et viendra s'imbriquer dans la cheville de la bielle. Elle s'emboîte dans le fût du poussoir que j'ai repris le temps des tests que nous effectuerons demain.
Mercredi 7 avril (Thomas, Taddeo, Allan, Quentin) Nous n'avons pas pu voir M.Marangolo aujourd'hui, nous avons donc reporté le rendez-vous à demain dans la matinée. Nous avons monté le moteur garni le fond de la seringue source chaude de laine de fer, qui sert de résistance thermique. Nous avons procédé à différents essais:
De plus, on a pu mesurer précisement la température de la source chaude avec un thermomètre que nous ont prêté les techniciens, on atteint alors des températures de l'ordre de 350°C. Après quelques essais infructueux, nous avons considéré que la configuration initiale de la gouttière métallique de maintien du flexible était la plus efficace. Après les tests de chauffage et quelques ratés, l'installation devrait tenir dans la durée. Au pire, si le flexible est trop abîmé, le remplacer sera facile.
Jeudi 8 avril (Allan, Taddeo, Quentin) Nous avons retrouvé M.Marangolo pour lui montrer notre moteur. Après plusieurs tentatives pour répéter les expériences de la veille, qui se soldent quasiment toutes par un échec, on comprenons que le piston de la seringue (si ce n'est l'entièreté de la seringue) se dilate sous l'effet de la chaleur et donc génère une force de frottement telle qu'elle empêche tout mouvement, et ce, même à la main. De plus la gouttière métallique fuit, le plastique ramolli devant laisser échapper l'air sous pression, puisque les pistons ne se déplacent pas. M.Marangolo nous a suggéré de refroidir avec de l'eau la gouttière pour éviter la fusion du flexible. Il a aussi souligné le peu d'inertie des roues et donc préconisé l'utilisation de roulement à bille. En conclusion, il nous dit qu'il faudrait qu'on se ménage une solution de repli pour pouvoir obtenir des mesures. Allan a proposé que l'on utilise notre montage en sens inverse -en actionnant les roues avec un moteur, et en fermant le circuit d'air, on obtiendra un “frigo” - pour déterminer la différence de température entre les deux sources. Cette proposition a été validé par M.Marangolo, d'autant plus que les températures engendrées ne devraient pas être suffisantes pour dilater le verre et fondre le flexible. Avec ce nouvel objectif, nous avons pu récupérer un petit moteur auprès des techniciens et on a commencé à élaborer un axe permettant l'action du moteur sans gêner le mouvement des bielles. Deux pièces qui serviront d'axe et reliées entre elles par le moteur sont imprimées en 3D et on cherche des roulements à billes.
Bibliographie