Retourner sur la page principale en cliquant ici
Le protocole et le schéma du montage sont disponibles ICI
Nous décidons de mesurer l'intensité en faisant varier la longueur d'onde par pas de 50nm (nous prenons volontairement une valeur élevé car le faisceau en sortie du monochromateur possède une largeur spectrale de quelques dizaines de nanomètres).
On observe que la cellule de silicium monocristallin présente une intensité relativement significative sur l'intervalle : 500nm-675nm.
On en déduit que la cellule industrielle est principalement sensible aux rayons du spectre visible situés entre le vert (500nm) et l'orange-rouge (675nm).
On observe un pic d'intensité pour des longueurs d'onde comprises entre 550nm et 625nm. Il faut savoir que le rayonnement solaire n'a pas une composition stable en terme de radiations. On estime que le rayonnement solaire est composé d'environs 48% de rayons visibles, de 51% de rayons infrarouges et seulement 1% de rayons ultraviolets. On en déduit que la cellule industrielle est principalement sensible aux rayons du domaine visible présents dans le rayonnement solaire. De plus, la lumière naturelle étant appauvrie en lumière bleue (diffusion de Rayleigh). Les rayons les plus rouges ne permettent pas de créer du courant parce que la fréquence associée au photon correspondant est trop faible pour exciter la paire électron-trou qui est à l'origine du mouvement de charges.
On peut conclure logiquement que ce type de cellule photovoltaïque, dite industrielle, sont spectralement bien adaptés spectralement à la conversion de la lumière naturelle en énergie électrique.
Il serait intéressant d'étudier le comportement sous lampe UV d'une telle cellule.