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wiki:projets:are2018:greenlab:projet3

Membres du groupe:

Manon Lebourg, Sarah Meniri, Sigi Deliallisi, Quentin Barroca, Quentin Aubert

  • *I/Notre projet : Nous souhaitons travailler sur la relation entre le manque d'eau, l’excès de sel dans le sol et la culture du haricot. Pour cela nous allons utiliser un capteur un capteur hydrique qui mesure la quantité d'eau dans le sol. Nous souhaitons évaluer les impacts de la pollution urbaine sur l’eau de pluie. Choix des plantes : Nous avons choisi le blé car il s’agit d’une plante que l’on trouve en Ile-de-France, elle est donc confrontée à la pollution de l’eau de pluie. En effet, en hiver les municipalités salent le sol afin d'éviter d'avoir des plaques de verglas sur la route. Le problème est que ce sel se retrouve dans le sol. Le haricots est une plante qui pousse très vite et qui devient très haute. Cela nous permettra d’observer les effets de la pollution dans l’eau sur la hauteur, la couleur et l’allure de cette plante. Ensuite, nous avons choisi le haricot pour ses larges feuilles. Cela nous permettra d’observer les effets de la pollution dans l’eau sur la taille, la couleur et l’allure des feuilles de cette espèce. Pour réaliser cette expérience, nous allons cultiver pendant deux semaines des haricots que nous priverons d’eau. D'autre haricots (4) seront soumis à un arrosage avec une solution saline de concentration de 100 milli-molaire (2) et 25 mM (2). En parallèle, nous aurons des plantes contrôles (c’est à dire dans un environnement sain, avec suffisamment d’eau). Cette expérience nous permettra de mesurer l’importance d’une eau saine pour la croissance des plantes que nous souhaitons étudier, et les conséquences du manque d’eau sur celles-ci. Comparaison : Le but de ces deux expériences sera de comparer les effets de la pollution saline dans l’eau et au manque d’eau afin d’évaluer quels sont les signes extérieurs causés par la pollution et les signes qui témoignent d’une malnutrition en eau. II/Séance 2 : . Apprendre à utiliser le wiki (Titre, photo…) . Programmer un programme simple (la vitesse du clignotement sur la carte). Exemple de capteur: . Utiliser un simulateur de circuit sur tinkercad Capture d'ecran d'une simulation sur tinkercad (exemple d'Arduino): {{ :wiki:ateliers:screen_simulation.png?200 | . Utiliser un capteur relier à la carte pour détecter le niveau de lumière/obscurité. . Comprendre le circuit : Energie de la prise → PC → carte → capteur → renvoie les données. . Finir nos idées de projet pour commencer le protocole. _III/Composants du capteur:_ Les composants . Arduino . Grove Shield . Câble USB . Fils connecteurs . Capteur de temperature et humidité de l'air . Capteur d'humidité du sol . Capteur de conductivité III/Séance 3 : 06/02: Après discutions avec les professeurs nous avons convenu qu'il est préférable de faire nos test sur un seul type de plante : le haricot. Le haricot à l'avantage d'avoir une grande surface foliaire ce qui nous aidera à avoir des résultats significatif. Nous allons utiliser du terreaux à la place de la vermiculite car cela nous permettra de diminuer l'apport d'eau sans diminuer l'apport nutritif. Nous avons préparé 20 pots, qui servirons de témoins ainsi que 20 pots qui serviront pour les expériences. Parmi les 20 pots “expériences” nous allons en utiliser 5 pour tester le stress hydrique et 15 pour le stress salin. Pots que nous remplissons de terreau. {{:wiki:projets:are2018:greenlab:img-7790.jpg?200| Nos deux deux plateaux, le plateau témoin et le plateau étiqueté pour appliquer les différents types de stress. Sur chaque haricot nous allons mesurer : sa taille, la surface de ses feuilles, la longueur de ses racines. Nous avons pour projet de mesurer la quantité de chlorophylle dans les feuilles. Ces résultats seront mis en relation avec la quantité d'eau ou la concentration en sel de l'eau d'arrosage utilisé pour faire pousser les haricots. Stress Hydrique Dès que la germination commence, nous allons diminuer l'apport d'eau des haricots. Stress salin Dès que la germination commence, nous commencerons à stresser le haricot. Nous allons arroser les haricots avec une eau salé de concentration en sel de 20 mM et 100 mM. Nous ferons des séries de 2 pots. Chaque pot sera arrosé avec la même eau salé. IV/ Séance 4 : Mardi 13 Février 2018 : Dans la première partie du cours, nous nous sommes rendus au Greenlab, nous en avons profité pour observer nos pousses de Haricots et nous nous sommes aperçus que certaines de nos graines étaient atteintes d'un champignon. Pour résoudre ce problème, nous avons utilisé des spatules, prélevé la graine atteinte, l'avons plongé dans de l'eau de javel et enfin avons rincé abondamment la spatule sous l'eau courante. Nous en avons profité pour rééquilibrer nos plans de Haricots dans les baquets. Photo d'un pot affecté par un champignon. En rouge, on peut apercevoir le champignon. La graine affectée est entourée en vert. Récipient d'eau de javel dans lequel nous avons plongé les graines affectées par le champignon. En deuxième partie de cours, nous avons été au fablab, nous avons appris à programmer un arduino dans le but de nous aider à programmer nos capteurs qui seront hydriques, thermiques mais aussi un capteur de pollution (pour le stress salin). 20/02 On a réussi à programmer l’Arduino en utilisant un capteur de température et d’humidité de l’air, aussi qu’un capteur d’humidité du sol. Afin de bien réussir, on s’est servi des programmes de chaque compostant (les capteurs, l’écran LCD, la carte SD) qu’on peut trouver sur le lien wiki.seed.cc, sauf celui de la carte SD qu’on a trouvé sur Moodle. On s’est aussi servi du software Arduino IDE, qu’on a installé sur notre propre ordinateur. La démarche n’est pas très compliquée. Tout d’abord on copie les programmes du wiki et on les colle sur Arduino IDE. Avant de faire toutes les modifications, il faut bien vérifier qu’on a inclut à la bibliothèque les programmes de chaque composant de l’Arduino. Chaque sketch est constitué de deux parties principales : void setup où on colle le programme et void loop où on donne les commandes pour la répétition des actions. Au-dessus de void setup on déclare tous nos composants et les portes où ils sont branchés. Ici on définit quelques commandes importantes : - #include – inclure ou déclarer - const int – constante de valeurs uniquement positives - float - valeurs décimales - Serial.begin() - fait la liaison entre le programme et les composants de l’Arduino - Serial.print() – affiche les valeurs dans une ligne sur Serial Monitor - Serial.println() - affiche chaque valeur dans une nouvelle ligne sur Serial Monitor - lcd.print()- affiche les valeurs sur l’écran LCD - lcd.clear() - efface l'écran LCD et positionne le curseur dans le coin supérieur gauche - delay() – temps entre l’affichage de deux valeurs consecutives. Les capteurs et l’écran LCD étaient bien rangés avant la séance de Mardi 20 Février, pendant laquelle on a essayé de finaliser cette étape en incluant la carte SD dans le sketch. On a vérifié que le programme était bien rédigé en appuyant sur Verify et on a téléversé avec Upload. Quand on a essayé de le brancher à la salle de prototypage, il ne fonctionnait pas. On était censé revenir dessus le Vendredi 23/02 après avoir corrigé le sketch, sauf que le problème n’était pas là. L’Arduino ne marchait pas avec le chargeur NiCd, mais il marchait parfaitement avec un de nos chargeurs de téléphone. On a supposé que le problème était lié à la ligne et finalement on l’a branché avec le chargeur de téléphone. Liens: http://wiki.seeed.cc/Grove-TemperatureAndHumidity_Sensor/ http://wiki.seeed.cc/Grove-Moisture_Sensor/ https://www.arduino.cc/en/Main/Software Mardi 20 Février : En vue du nombre de plantes n’ayant pas germé et des disparités observées entre les deux plateaux sur leur taille et leur surface foliaire, nous avons réorganisé nos plateaux afin d’homogénéiser le nombre de plantes ayant germé et la taille de celles-ci. Nous avons ensuite mesuré quelques haricots de chaque plateau jusqu’au cotylédons et pris de photos afin de calculer leur surface foliaire à l’aide du logiciel Image J. Nous avons numéroté les plantes que nous avons mesurées pour une comparaison avec des résultats ultérieurement. Sur le plateau 1 (témoin) : Pot 1 : taille : 7,5 cm Pot 2 : taille : 7,5 cm Pot 6 : taille : 7,6 cm Sur le plateau 2 : Pot 3 : taille : 7,1 cm Pot 4 : taille : 6,0 cm Pot 5 : taille : 5,2 cm Nous avons donc numéroté six pots (trois de chaque plateau) afin de comparer nos mesures par la suite. Nous les avons étiquetés et également refait les étiquettes selon les stress que nous allons appliquer à chaque pot. Sur le plateau témoin, nous avons placé des étiquettes « témoin ». Sur le plateau d’expériences, nous avons placé des étiques « sans arrosage (stress hydrique) ». Nous avons commencé à appliquer ce stress à cette séance (20/02 à 16h30). Nous avons également séparé les plantes qui allaient subir un stress salin en deux bacs, que nous avons disposés sur le plateau d’expériences. Suite au nombre de plantes germées inférieur à celui estimé lorsque notre groupe a établi le protocole, nous avons décidé de n’appliquer que deux concentrations de sel différentes : 25 millimolaire sur un bac de 5 plantes et 100 mM sur l’autre bac de 5 pots. Par la suite, nous avons pesé les trois plantes qui allaient subir un stress hydrique, que nous avons identifiées avec des lettres : «A », « B » et « C » pour nous permettre de comparer les masses ultérieurement. Pot A : 169,5 g Pot B : 151,0 g Pot C : 171,5 g De plus, pour éviter les erreurs lors de l’arrosage, nous avons identifié les pots en notant D pour un arrosage à 25 mM et C pour un arrosage à 100 mM. Le Vendredi 23/02, Sigi, Quentin H et Sarah sommes passés mettre en route les arduinos, arroser et peser les pots A, B, C qui subissent un stress hydrique et quelques pots témoins. Pot A : 133,02g Pot B : 125,34g Pot C : 139,13g Pot 1 (témoin) : 191,83g Deuxième pot témoin :176,05g. === Synthèse bibliographique === I. Contexte Général 1.1 Stress Hydrique Pour commencer, nous avons choisi d'appliquer un stress hydrique sur nos plantes. En effet, nous voulions observer sur nos plants de haricots l'effet d'un grand manque d'eau, voire d'un assèchement total. C'est pour cela que nous avons décidé d'arrêter l'arrosage complet. Nous nous attendons donc à une très mauvaise pousse ou peut-être pas de pousse du tout. Ce stress nous intéresse particulièrement : dans certaines régions du monde, dans les régions arides comme l'Afrique ou l'Amérique du Sud, on remarque que certaines plantes sont capables de se développer malgré un grand manque d'humidité et d'eau, sachant que toutes ces plantes ont une vie fixée. Nous espérons donc comprendre, en appliquant ce stress sur nous pousses, comment les plantes peuvent arriver à se développer, à “survivre” et à s'adapter à leur vie fixée. On peut supposer que certaines vont survivre à ce stress, et d'autres non, c'est en quelque sorte une sélection naturelle. https://www.futura-sciences.com/planete/definitions/eau-stress-hydrique-16637/ 1.2 Stress Salin Nous avons choisi d'appliquer un second stress à nos plantes, un stress salin. Effectivement, nous voulons observer sur nos haricots l'effet d'une petite concentration (25mM), d'une concentration moyenne (75mM) et d'une très grande concentration (100mM) de solution aqueuse de Chlorure de Sodium NaCl. Nous avons donc arroser nos plants avec ces concentrations et arrêté l'arrosage en eau. Nous pensons alors que ces plantes vont beaucoup moins bien pousser que nos plantes témoins, beaucoup moins bien se développer et surtout avoir un mauvais aspect : cela va donc avoir un effet sur la croissance de nos plants de haricots. De notre point de vue, ce stress est très intéressant car de nos jours, en Europe mais aussi dans le monde entier, lorsqu'il neige, les routes sont salées, cela créé une certaine pollution car il y a une concentration en sel bien plus élevée qu'à la normale. Nous pouvons penser que ces “particules” de sel peuvent atteindre les plantes surtout dans les champs au bord des routes et avoir un effet néfaste sur ces dernières. De plus, ce stress peut être associé aux régions arides tout comme le stress hydrique/osmotique et est intimement lié à ce dernier, en effet, dans ces régions les précipitations sont très rares et donc insuffisantes pour pouvoir transporter les sels du sol jusqu'aux racines des plantes, cependant, nous ne nous intéresseront pas à cet aspect du stress. https://agronomie.info/fr/le-stress-salin/ http://www.viabilite-hivernale.developpement-durable.gouv.fr/influence-des-fondants-sur-la-a4308.html II. Le stress hydrique et salin 2. Définitions 2.1 Le stress hydrique Le stress hydrique, ou osmotique, est le stress subi par une plante placée dans un environnement qui amène à ce que la quantité d'eau transpirée par la plante soit supérieure à la quantité qu'elle absorbe. Ce stress se rencontre en période de sécheresse, mais aussi lors de l'augmentation de la salinité du milieu (conduisant à l'abaissement du potentiel osmotique du milieu) ou en période de froid. (1*) 2.2 Le stress salin Le terme de stress salin s’applique essentiellement à un excès d’ions, mais pas exclusivement, aux ions Na+ et Cl– dans la rhizosphère et dans l’eau. Le stress salin déclenche à la fois un stress osmotique et un stress ionique. Il est accompagné souvent d’une baisse importante du potentiel hydrique. La salinité constitue l’un des facteurs abiotiques les plus répandus dans les zones arides et semi arides, ce qui limite fortement les rendements agricoles. (3*) III. Les effets néfastes sur le Haricot 3.1 Les effets néfastes du stress salin 3.1.1 La croissance Le Haricot a une croissance qui diminue avec la concentration de la salinité quand elle devient de plus en plus élevée. Constatation faites sur de nombreuses expériences (2*). Evidemment les conséquences sur la croissance varient selon la concentration de NaCl. Zoom sur la réduction de biomasse aérienne et racinaire: - La longueur du système racinaire et aérien (tiges, surface des feuilles…) diminue quand la concentration de NaCl augmente. (2*) (3*) 3.1.2 Les résultats sur différentes techniques d’analyse chimique Détermination de la : - Matière sèche - Matière minérale - Matière organique - Cellulose brute - Matière azotée totale On observe le plus souvent une augmentation de la teneur en matière sèche, une accumulation très importante de la matière minérale avec une diminution de la matière organique et de la teneur en cellulose brute et une augmentation de la matière azotée total. (4*) 3.1.2 La photosynthèse Une évidence sur l’impact de la salinité sur le Haricot est qu’une concentration basse de sels peut stimuler la photosynthèse. Un environnement stressant qui affecte la croissance, affecte évidemment la photosynthèse ; de nombreux auteurs montrent que la capacité de la photosynthèse est étouffée par la salinité. Les stress environnementaux qui affectent la croissance, altèrent également la photosynthèse. (3*) 3.1.3 Impact sur la germination La plupart des auteurs s’accordent pour admettre que la capacité de germination est plus élevée dans les milieux non salés; la présence de NaCl entraîne une augmentation de la durée des processus de germination et retarde par conséquent la levée. Le sel peut augmenter la pénétration d’ions qui peuvent s’accumuler dans la graine à des doses qui peuvent devenir toxiques pour l’Haricot. (3*) Même si la plupart des expériences ont montré que le sel exerce un effet peu marqué sur le taux de germination (à petite concentration). (5*) 3.2 Les effets néfastes du stress hydrique Il peut être provoqué par tout phénomène qui diminue l’approvisionnement en eau par l’absorption ou qui augmente sa perte de transpiration : - La sécheresse - Le froid - La pourriture des racines - La salinité de la solution du sol 3.2.1 Conséquences sur la plante Beaucoup de points communs avec le stress salin. Particulièrement, le stress hydrique provoque une réduction significative de la production de biomasse totale. Cependant, l’importance de ces effets varie selon l’intensité du stress hydrique subi par l’Haricot. Un assèchement édaphique modéré ou sévère provoque également une réduction de la matière sèche ( ~ 12 à 30% par rapport au témoin). (6*) Le stress hydrique a, en premier lieu, un impact sur la végétation. Face à une telle situation, la plante met en place des mécanismes d’adaptation pour rééquilibrer son statut hydrique En fonction de l’intensité et de la durée du déficit hydrique, la croissance de la plante pourra en être affectée. Ces symptômes peuvent ainsi avoir des conséquences néfastes sur la croissance et le développement des céréales. Les racines se ramifient et s’allongent dans les fissures liées à la structure du sol (comme les fentes de retrait), à l’activité des animaux (comme les galeries de vers de terre) et des plantes (comme les anciennes racines décomposées). Cette exploration, qui s’étend sur toute la période végétative de la plante, peut ainsi atteindre des profondeurs considérables. Régulation rapide de la plante par la modification de ses capacités d’échange d’eau. De plus, la résistance au stress salin et hydrique est étroitement liée au maintien d’un bon statut hydrique ainsi que d’une bonne alimentation en k+ et Ca2+ mais aussi à la restriction de l’entrée des ions Na+ en cas du stress salin. (7*) CONCLUSION SUR LES STRESS : Si la plante n’a pas de mécanismes d’ajustement osmotique, elle ne produira pas d’antioxydants ou d’osmoprotectants. Ce qui est rarement le cas en agriculture comme pour le Haricot. Il faut donc soit prévenir le stress (modes de conduite qui permettent de baisser l’intensité du stress) ou lutter contre les stress hydrique ou salin. Pour lutter, il y a 2 principales options : Tout d’abord, l’amélioration génétique des cultures qui consiste à l’introduction de nouveaux gènes permettant à la plante de combattre le stress. Nous avons aussi des apports par voie foliaire ou racinaires de molécules spécifiques (…) comme des biostimulants ou anti-stress. Cependant, il existe encore des problèmes d’efficacités pour combattre les stress hydriques ou salin. Principalement des incapacités financières dans le milieu de l’agriculture. Lien seconde et troisième partie: https://fr.wikipedia.org/wiki/Stress_hydrique_(biologie) (1*) https://popups.uliege.be/1780-4507/index.php?id=3622 (2*) https://agronomie.info/fr/le-stress- salin/ (3*) https://bu.univ-ouargla.dz/ingenieur/pdf/mahrouz- fatima.pdf?idmemoire=1170 (4*) https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1631069108000267 (5*) http://www.agri-mag.com/2017/08/les- plantes-face- au-stress- hydrique-et- salin/ (6*) http://toubkal.imist.ma/handle/123456789/903 (7*) Mardi 27 Février 2018 Aujourd'hui, nous nous sommes rendus au Greenlab dans le but d'observer nos plantes et voir les premiers effets des stress que nous avons décidé d'appliquer (à savoir Salin et Hydrique). Nous avons donc eu accès à nos Haricots, ils ont énormément poussé depuis le mardi 20 février et semblent plus sains. Effectivement, nous n'observons pas ou très peu de champignons qui se sont développés. Nous avons pris les mesures à faire comme la hauteur des tiges, la surface foliaire, la couleur et l'aspect des plantes. On a alors continué d'appliquer les stress sur nos plantes, c'est à dire une concentration saline de 25mM sur quelques plantations et 100mM sur d'autres, pour le stress hydrique, nous avons continué d'arrêter leur apport en eau. On nous a aussi donné de nouvelles plantations de haricots, nous avons créé un plateau témoin où aucun stress ne sera appliqué et un plateau où l'on a décidé d'appliquer un stress hydrique sans apport d'eau, et un stress salin avec des concentrations de 75mM et 150mM : nous avons commencé à exercer les stress, on a procédé aux mesures que l'on s'était fixées à savoir la hauteur, la surface foliaire, la couleur et l'aspect des plantes. Avant cela, nous avons brassé nos échantillons de façon à ce que les deux plateaux soient homogènes mais aussi éliminé certaines pousses qui ne nous semblaient pas utiles. Mercredi 28 Février Sigi, Manon et Sarah sommes passées au greenlab afin de prendre quelques mesures sur nos nouvelles plantations de haricots. Nous nous sommes mieux organisés pour cette deuxième session de plantes. Nous avons deux plateaux : un plateau de 15 témoins et un plateau expérimental. Sur ce dernier, nous avons 5 pots qui subissent un stress hydrique ; nous cultivons également des plantes qui subissent un stress salin : cette fois-ci nous arrosons 5 plantes d’une concentration à 75mM, étiquetées en Rose et les 5 autres sont arrosées d’une concentration à 150 mM, étiquetées en jaune afin de mieux les identifier. Nous avons choisi d’augmenter les concentrations par rapport à notre ancien plateau afin de comparer si des effets seraient visibles plus rapidement ou alors plus intenses. Nous avons numéroté sur des étiquettes 5 plantes pour chaque condition (témoins, stress hydrique, stress salin à 75mM ou à 150mM). Cela va nous permettre de mieux identifier nos plantes au sein d’un même stress et de pouvoir établir des comparaisons et voir l’évolution de chaque plante. Le fait de toujours prendre les 5 mêmes témoins nous permet d’établir une moyenne sur leur taille et leur surface foliaire plus précise que si nous prenions chaque semaine des témoins de manière aléatoire. Voici les mesures et observations réalisées le 28/02 sur les nouveaux plateaux : Les plantes sont toutes d’un vert uniforme. Elles ne collent pas quand on les touche, elles ne sont pas rêches. La taille et la forme des feuilles est assez uniforme. Nous avons commencé à appliquer les stress la veille, aux alentours de 16h ; donc on peut considérer que les plantes ne présentent pas encore les effets du stress car ils ont été appliqués il y a moins de 24 heures. Mardi 6 Mars 2018 Aujourd'hui, nous sommes allés au greenlab dans le but de prendre les mesures de nos plantes. On nous a amené nos pousses de haricots et avons remarqué que ces derniers s'étaient extrêmement développées pour les 2 plateaux témoins. Cependant, pour nos plateaux de stress, nous avons remarqué des signes : en effet, le stress hydrique du premier plateau à complètement agit sur les haricots, il ont très mauvais aspect, tout comme le stress salin a montré son effet avec les concentrations de 25 et 100 mM. On a alors mesuré la hauteur des tiges et la surface Foliaire. Pour notre plateau de stress numéro 2, le stress hydrique commence à se faire ressentir tout comme le stress salin à concentration  de 75 et 150 mM. Nous avons pris la mesure de la hauteur des tiges et de la surface foliaire. Enfin, nous avons décidé de jeter les plateaux témoins et de stress numéro 1 car toutes les mesures nécessaire à notre exposé ont été relevées. Nous avons ré appliquer nos stress sur le plateaux numéro 2 et repositionner le capteur. Pour finir, on a gardé quelques pots de nos anciens plateaux et mesuré leurs racines. Mercredi 7 Mars 2018 Nous nous sommes rendus dans un laboratoire Quentin B et moi (Manon) dans le but de relever la masse de nos stress hydrique mais aussi les aspects des stress hydrique et salin. Nous avons aussi relevé les valeurs que le capteur nous indiquait et avons repositionné ce dernier sur le pot numéro 2 des stress hydrique. Mardi 13 Mars 2018 Observation d'une zone pilifère: En faisant nos relevé habituel nous avons observé que les nouvelles feuilles des haricots subissant un stress salin avait une pilosité supérieur à celle des témoins. Pour en être certain nous avons prélevé une nouvelle feuille des témoins , des stress salins et des stress hydrique. Nous les avons ensuite observé a la loupe binoculaire. Les haricots subissant un stress salin et hydrique présentent une zone pilifère plus importante que les haricots témoins. Nous avons fait l'hypothèse que les haricots subissant un stress salin minimisent l'apport d'eau par les racines car cette eau est polluer. Cela conduirait à un stress hydrique. Et donc, pour limiter le stress les haricots ont augmenter leur densité de poils sur la surface foliaire. Ces poils aurait pour but de limité l'évaporation de l'eau par les stomates. Et ce serait le même mécanisme pour les haricots subissant un stress hydrique. Nous ne nous attendions pas à cette adaptation qui est plutôt surprenante. Mardi 20 Mars Nous avons procédé à nos mesures habituelles sur les plantes. Nous avions choisi la semaine précédente d'arroser à nouveau les pots qui avaient subi trois semaines de stress hydrique. Nous remarquons que leur surface foliaire est considérablement plus importante. Néanmoins, leur couleur n'est pas uniforme, elles présentent également des tâches sur le dessus de leurs feuilles. De plus, lors de cette séance nous avons établi un protocole de spectrophotométrie afin de comparer la couleur des plantes ayant subi différents stress. Mardi 27 Mars Nous avons réalisé une spectroscopie afin de mesurer la photosynthèse sur les feuilles des plantes ayant subi différents stress (hydrique. Nous avons prélevé 5,0 g de feuilles 1,0g de sable afin de nous aider à broyer les feuilles, 20mL d'ethanol. Nous avons broyé le tout au mortier, puis nous avons filtré le contenu. La solution était trop concentrée en pigments, nous avons donc ajouté 60mL d'ethanol pour chacune de nos préparations. Nous les avons ensuite versées dans des cuves afin de les mesurer avec le spectrophotomètre. Voici l'aperçu de nos mesures à l'écran du spectrophotomètre: Nous avons ensuite retiré les plantes de leurs pots afin de mesurer la surface de leurs racines. Nous allons faire ces mesures avec Image J. Presentation Finale**

https://drive.google.com/open?id=1mUxsiLSutiVO9UK_g6cHJmc1NwoT9kmR

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