Cytomètre de flux

Introduction générale

Il convient premièrement de présenter l'objet par un bref rappel historique; car c'est dans les années 50 que le premier cytomètre fut créé. Plus précisément, c'est en 1934 que l'idée du cytomètre vu le jour; dans un article de “Sciences” écrit par Moldovan ou il était question d'un comptage de cellules circulant dans un tube capillaire devant un détecteur photoélectrique. Au fil du temps, le cytomètre c'est améliorer pour devenir ce qu'il est aujourd'hui : un dispositif scientifique de pointe.

Le cytomètre, à quoi ça sert ?

La cytométrie en flux permet l'analyse de nombreux constituants cellulaires (acides nucléiques, lipides, protéines…), d'organites isolés (noyaux, mitochondries, plastes, chromosomes…) ou de certaines fonctions cellulaires (viabilité, activités enzymatiques, gènes rapporteurs, pH, potentiels, activités ioniques…). Typiquement, l'analyse se fait à plusieurs milliers d'objets par seconde.

Conception

Le cytomètre, dit de flux, comprend trois parties: Tout d’abord, un réseau fluidique constitué d'une veine liquide s'écoulant à vitesse constante qui entraîne et focalise un deuxième flux liquide contenant l'échantillon. Il est ensuite question d'un banc optique avec une ou plusieurs sources lumineuses et ses détecteurs du type photodiode (pour la diffusion de la lumière) et de photomultiplicateurs et filtres optiques qui permettent de quantifier les diverses fluorescences émises par chaque objet. Enfin, la conception du cytomètre présente un microprocesseur qui convertit les signaux électriques en signaux numériques, coordonne les données et prépare les représentations graphiques et les analyses statistiques.

Diagramme de Gantt

ARE : Projet, attentes et objectifs

Dans le cadre de notre Atelier de Recherche Encadrée (ARE), différents projets de réalisation nous ont été proposés. Avec l'accord de tous, nous avons choisi le cytomètre pour ses domaines d'applications tels que la recherche médicale en hématologie et cancérologie, ou bien encore l'étude du monde du vivant à l’échelle microscopique en océanographie.

Le cytomètre répond à une structure complexe, coûteuse et très précise tel qu'il est utilisé dans le domaine professionnel. Cependant, il se trouve que la réalisation d'un tel objet est tout à fait possible s'il s'agit de réaliser simplement et précisément sa première fonction mère : compter et caractériser des cellules, particules ou bien encore des molécules.

Dans le cadre de notre projet, l'objectif est d'aboutir à la réalisation d'un cytomètre “maison” capable de compter et caractériser des bulles d'air le long d'un canal.