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Le cytomètre de flux comprend trois parties: Un réseau fluidique constitué d'une veine liquide s'écoulant à vitesse constante qui entraîne et focalise un deuxième flux liquide contenant l'échantillon; un banc optique avec une ou plusieurs sources lumineuses et ses détecteurs du type photodiode (pour la diffusion de la lumière) et des photomultiplicateurs et filtres optiques qui permettent de quantifier les diverses fluorescences émises par chaque objet, un microprocesseur qui convertit les signaux électriques en signaux numériques , coordonne les données , prépare les représentations graphiques et les analyses statistiques.
Le cytomètre est une combinaison de 3 différents systèmes.
2) SYSTEME OPTIQUE
Rayons laser et différents filtres permettent de sélectionner les longueurs d’ondes appropriées.
3) SYSTÈME ELECTRONIQUE
- Photomultiplicateur (PMT) capte la lumière émise. - Digitaliseur transforme l’énergie lumineuse (photons) en signaux électriques (volts) puis en signaux numériques (canaux). - Amplification du signal. - Envoi des données à un ordinateur qui les gère grâce à un logiciel d’analyse (Cellquest ou Diva).
La cytométrie en flux permet l'analyse de nombreux constituants cellulaires (acides nucléiques, lipides, protéines…), d'organites isolés (noyaux, mitochondries, plastes, chromosomes…) ou de certaines fonctions cellulaires (viabilité, activités enzymatiques, gènes rapporteurs, pH, potentiels, activités ioniques…). Typiquement, l'analyse se fait à plusieurs milliers d'objets par seconde.