FablabSU

L'une des améliorations supposées pouvant être apportée au moteur est la récupération de l'énergie perdue en rayonnements bêta s'échappant de ce dernier. L'idée est de contenir puis de renvoyer les électrons vers l'anode émettrice en espérant gagner en production d'ions. Un réflecteur d'électron est donc nécessaire, peut-être avec la création d'un catadioptre aux motifs les plus fins possibles recouverts d'une fine couche de métal appliquée par électrolyse sur une structure en PLA ou bien de préférence en résine imprimée en 3D.

Un premier essai est donc réalisé avec du PLA conducteur fourni par le FabLab. A l'aide d'un générateur CC développant 16 V - 0.05 A, d'une solution de TAE diluée 10 fois et d'une anode sacrificielle en cuivre, on tente d'appliquer une couche de métal sur un domino en PLA conducteur.

Les atomes de cuivres sont en effet transférés sur la surface du PLA conducteur, mais la fixation n'est pas parfaite et la surface s'effritent toujours un peu sous les doigts. C'est pourquoi par la suite nous passerons tout d'abord par une pré couche de peinture conductrice, aux particules de graphite ou d'argent, pouvant être directement appliquée à la surface neutre d'une pièce en PLA ou en résine lambda.

Ci dessus les peintures à l'argent et au graphite utilisées pour recouvrir les dominos en PLA.

Un nouvel essai d'électrolyse avec ces pièces est effectué : la peinture au graphite semble être soluble dans l'eau et se décolle par endroit, malgré cela une couche de cuivre se dépose ; quant à la pièce recouverte d'argent, la bonne tenue de la peinture permet de la laisser plus longtemps dans le bain. Cependant, dans ces deux cas, la couche de cuivre part facilement lorsqu'elle est frotté contre du sopalin. Deux possibilités : soit un temps de séchage plus long est nécessaire le temps de se débarrasser totalement de la solution électrolytique, soit les pièces nécessitent un pré bain dégraissant pour assurer la bonne tenue de la couche déposée.

Après réflexion et quelques recherches, le problème viendrait plutôt de la manipulation. En effet, la durée du bain compte dans la bonne tenue de la galvanoplastie ainsi que l'évolution de la tension et du courant au cours des étapes d'applications. Affaire à suivre.