Dans les coordonnées cartésiennes, →OM=lsin(θ)→ex+(a(t)+lcos(θ))→ey d→OMdt=(l˙θcos(θ))→ex+(˙(a(t)+l˙θsin(θ))→ey v2=l2˙θ2+˙a2+2l˙θ˙asin(θ)+l2˙θ2sin(θ)2
Le Lagrangien de notre système s'écrit alors : L=12m[l2˙θ2+2l˙a˙θsin(θ)]+mgl(1−cos(θ)) En utilisant l'invariance de jauge de notre système et le fait que ˙a˙θsin(θ)=d(1−cos(θ)˙θ)dt−(1−cos(θ)¨a, on trouve au final que L=12ml2˙θ2−ml(g+¨a)(1−cos(θ)
D'où on en sort que l'équation du mouvement de notre pendule est : ¨θ+g+¨alθ=0 Considérons maintenant que a(t)=asin(Ωt), avec a<<l, c'est-à-dire une très faible excitation comparée à la longueur du pendule, et que Ω>>ω0:=√gl. On va supposer également que la solution de notre équation du mouvement est la combinaison linéaire d'une oscillation lente ˉθ et d'une oscillation rapide θ1 d'amplitude tres faible. En injectant ça dans l'équation du mouvement, et en faisant un développement limité à l'ordre 1 sur θ1, on obtient que : ¨ˉθ+¨θ1+ω20sin(ˉθ−ϵω20sin(Ωt)sin(ˉθ)+ω20θ1cos(ˉθ)−ϵω20sin(Ωt)θ1cos(ˉθ)=0 avec ϵ=alΩ2
En négligeant les couplages entre les termes de pulsation différentes et via une analyse de Fourrier, c'est-à-dire en séparant en différentes équations les termes oscillant à des fréquences différentes, on obtient que : ¨θ1−ϵω20sin(Ωt)sin(ˉθ)+ω20θ1cos(ˉθ)≃0 D'où on a que : θ1≃−alsin(Ωt)sin(ˉθ) Ce sont donc des petites oscillations rapides superposées à l'oscillation lente. En réinjectant dans la deuxième équation de l'analyse de Fourrier (la lente), on obtient : ¨ˉθ+ω20sin(ˉθ)+a22l2Ω2sin(ˉθ)cos(ˉθ)=0 Ce qui nous donne un potentiel effectif de : U=mgl(1−cos(ˉθ)+a2Ω24l2ωw0sin2(ˉθ) Les positions d'équilibre stable sont alors ˉθ=0 ou ˉθ=π . Le pendule est stable à ˉθ=π si et seulement si 12(alΩω0)2>1