Outils pour utilisateurs

Outils du site


wiki:projets:polplant

Plantes et pollution de l'air en milieu urbain

Ce projet qui s'intègre dans l'UE de projet de master 2 EPET et est en relation avec le projet Open Air a pour objectif l'étude de l'efficacité de plantes en termes de captation de polluants atmosphériques (particules fines principalement).

En 1827, Jean Baptiste Fourier décrit pour la première fois le phénomène de réchauffement climatique introduisant la notion de gaz à effet de serre. Douze ans plus tard, le chimiste Suisse Allemand Christan Friedrich Schonbein découvre l'ozone qui reste aujourd'hui le majeur polluant atmosphérique. En effet, celui-ci suscite de nombreuses préoccupations concernant son impact sur la santé humaine et sur l'environnement. Depuis les premières mesures de concentration d'ozone dans l'air en 1860,celles ci ont augmenté d'un facteur 5 passant de 10ppb à 50 ppb actuellement dans l'Europe de l'ouest.

Cette augmentation est directement lié aux activités anthropiques de l'ère industrielle. L'ozone est un polluant secondaire, il n'est donc pas directement émis dans l'atmosphère. Il est formé dans la basse atmosphère à partir d’un mélange de précurseurs gazeux composé d’oxydes d’azote et de composés organiques volatils.Ces polluants nécessaires pour produire l’ozone sont principalement émis par les activités humaines et aussi par la végétation. Le rayonnement solaire contrôle l’intensité de la production d’ozone.

Cependant l'ozone n'est pas le seul polluant atmosphérique dont les concentrations en milieu urbain inquiètent. Par ordre de concentrations croissantes, on recense:

  1. Les oxydes d'azote (Nox): Dioxyde d'azote (No2) et Monoxyde d'azote (NO)
  2. Les Composés Organiques Volatils (COV)
  3. les Particules en suspension (PM), classés en trois catégories selon leur taille:
  • PM10 : Diamètre inferieur à 10 µm
  • PM2.5 : Diamètre inferieur à 2.5 µm
  • PM1.0 : Diamètre inferieur à 1.0 µm

4. Dioyde de soufre (SO2)

5. Monoxyde de carbone (CO)
6. Métaux lourds
7. NH3 (Ammoniac)

Ainsi depuis plusieurs années, la sensibilité des habitants des grandes métropoles à la qualité de l’air et aux pics de pollution ne cesse de croître, stimulant à la fois recherche académique et propositions d’innovations technologiques. Plusieurs startups se sont lancées dans la réalisation d’applications mobiles [1] permettant d’évaluer l’exposition aux polluants sur un itinéraire donné, d’autres proposent des solutions pour capter les polluants à la source et les transformer (en encre par exemple [2]) ou encore des murs végétaux [3]. Le projet proposé s’inscrit dans ce contexte et consistera à étudier quantitativement l’éfficacité de plantes en termes de captation de polluants (principalement particules fines PM et oxydes d’azote) au moyen de mesures dans la ville et en laboratoire, en s’appuyant sur les espaces GreenLab et Prototypage du Fablab de Sorbonne Université. Une chambre de test instrumentée pourra être réalisée à cet effet et l’on s’appuiera sur la littérature académique [4].

Partie privée (accès restreint)

wiki/projets/polplant.txt · Dernière modification: 2017/10/27 12:24 de supplisson