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Ce projet qui s'intègre dans l'UE XX et est en relation avec le projet Open Air a pour objectif l'étude de l'efficacité de plantes en termes de captation de polluants atmosphériques (particules fines principalement).
Depuis plusieurs années, la sensibilité des habitants des grandes métropoles à la qualité de l’air et aux pics de pollution ne cesse de croître, stimulant à la fois recherche académique et propositions d’innovations technologiques. Ainsi, plusieurs startups se sont lancées dans la réalisation d’applications mobiles [1] permettant d’évaluer l’exposition aux polluants sur un itinéraire donné, d’autres proposent des solutions pour capter les polluants à la source et les transformer (en encre par exemple [2]) ou encore des murs végétaux [3]. Le projet proposé s’inscrit dans ce contexte et consistera à étudier quantitativement l’éfficacité de plantes en termes de captation de polluants (principalement particules fines PM et oxydes d’azote) au moyen de mesures dans la ville et en laboratoire, en s’appuyant sur les espaces GreenLab et Prototypage du Fablab de Sorbonne Université. Une chambre de test instrumentée pourra être réalisée à cet effet et l’on s’appuiera sur la littérature académique [4].
En 1827, Jean Baptiste Fourier décrit pour la première fois le phénomène de réchauffement climatique introduisant la notion de gaz à effet de serre. Douze ans plus tard, le chimiste Suisse Allemand Christan Friedrich Schonbein découvre l'ozone qui reste aujourd'hui le majeur polluant atmosphérique. En effet, celui-ci suscite de nombreuses préoccupations concernant son impact sur la santé humaine et sur l'environnement. Les premières mesures de concentration d'ozone en 1860, elles ne cessent d'augmenter. L'ozone a augmenter d'un facteur 5 depuis la fin du 19ème siècle passant de 10ppb à 50 ppb actuellement dans l'Europe de l'ouest.
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