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L'appareil qu'on imagine

Les appareils visés

Nous avons pu avoir entre les mains des appareils de RadiationWatch, et également un appareil de Polimaster, qui se branche directement sur le port propriétaire de l'iPhone.

Ces deux appareils fonctionnent avec des iPhones. Premier constat : nous voulons être plus larges que cela. Il nous faut donc une couche de transmission entre l'appareil et le smartphone qui s'appuiera sur un protocole assez universel. Assez rapidement, on pense au Bluetooth. Pourquoi pas le Wifi ? Probablement ce serait un peu plus lourd à gérer, mais surtout, cela serait logique dans le cadre d'un réseau de capteur. Là, le centre du dispositif imaginé reste bien un smartphone. On est bien dans le cas d'un utilisateur individuel (qui ensuite relaierait ses informations via le smartphone, certes, mais c'est bien un objet personnel).

Avantage : en procédant ainsi, on n'a pas vraiment à se soucier du matériel. On se repose directement sur les API bluetooth, si on souhaite descendre à ce niveau, à moins qu'elles soient déjà adaptées au framework que l'on utilisera. Plus besoin de discussion bas-niveau sur le protocole filaire.

Enfin, la liaison sans fil permet de vraies avantages en terme de maniabilité et d'applications. On ignore encore quel serait le “marché” des gens intéressés. S'il s'agit de chercher des minéraux, ou des points chaud (gouttière, égout), il faut imaginer l'appareil au bout d'une perche télescopique, à la façon d'une caméra GoPro. Le boitier étant ainsi muni d'un filetage standard d'appareil photo/video, l'appareil peut servir pour des mesures exigeantes en étant placé sur un trépied, à hauteur rigoureusement contrôlée par rapport au sol.

Le format

On imagine un appareil compact. Il comprendra nécessairement des piles, deux AAA par exemple, qui devront représenter l'essentiel du volume avec le tube Geiger-Müller (dans la version G-M, dans la version dosimètre à photodiode, ce sont les piles seules qui feront le volume). Il faut une plateforme de prototypage qui réponde à ce besoin spécifique. Son volume au final doit rester faible devant celui du smartphone. Le Polismart II est ici l'inspiration directe.

Ce format est également cohérent avec la diversité des usages sans fil envisagés ci-dessous. Il ne s'agit pas de faire une station météo…

L'ergonomie et les fonctions

Le parti pris est la simplicité et le plus bas coût. Si on veut entendre le clic-clic typique des conteurs Geiger-Müller, cela impose un piezzo, plus de composants, de poids et de coût. Si on veut intégrer un GPS ou de la mémoire, c'est pareil. Et en outre, absurde car on a le smartphone à portée…. De même l'intégration d'un écran semble inutile.

  • *A la rigueur deux témoins** : l'un LED vert ou blanc de marche-arrêt, l'autre LED rouge de témoin de batterie faible qui permettrait de comprendre pourquoi on a perdu le signal semble le seul indicateur vraiment utile.

On peut aussi imaginer en faire un combiné (vert en marche et connecté, blanc alimenté mais pas connecté, rouge batterie faible), mais cela sera plus exigeant pour le “cerveau” du capteur…

Dans le protocole de communication du capteur avec le smartphone, il faut prévoir qu'il puisse s'identifier (éventuellement numéro de version, série) et indique la nature du capteur.

wiki/projets/smartphone-geiger/appareil.txt · Dernière modification: 2020/10/05 16:39 (modification externe)