Skip to main content

Marine PIRUS, Ryan VICENTE & EloĂŻse CHOURAKI

GrowTogether : Planting seeds of Teamwork 🪴


ProblĂ©matique de dĂ©part 

Nous sommes partit d'un constat qui est le suivant :  Dans les entreprises, les plantes sont souvent mortes ou inexistantes parce que les employĂ©s n'ont pas le temps de les arroser. Les entreprises deviennent de moins en en moins vĂ©gĂ©talisĂ©es. Cependant, selon une Ă©tude rĂ©alisĂ©e par l’UniversitĂ© japonaise de Hyogo en 2019, avoir des plantes dans les espaces de travail diminuerait significativement l'anxiĂ©tĂ© des collaborateurs. Les plantes ont la capacitĂ© d’apaiser et de favoriser le bien-ĂŞtre des employĂ©s au travail : un rĂ©el atout pour une entreprise, car par effet ricochet cela permet aussi de limiter les risques psychosociaux, souvent facteurs de maladies ou de burn out. Il est donc d'intĂ©rĂŞt publique de trouver une solution afin de vĂ©gĂ©taliser les espaces de travail et redonner du baume au coeur aux collaborateurs. (aller plus loin)

Solutions proposĂ©es et proposition de valeur 

Afin de répondre à ce problème au sein des entreprises nous avons inventé GrowTogether, Planting seeds of Teamwork. Nous avons repensé la façon d'entretenir et d'arroser les plantes afin de simplifier la vie des collaborateurs. En effet, l'idée est de créer un module doté d'un capteur électronique d'humidité et aussi d'une LED afin de prévenir le propriétaire de la plante lorsque sa plante manque d'eau. Le module serait également relié à la boîte mail du collaborateur afin qu'il soit avertit lorsque sa plante aurait besoin d'eau. De plus, ce module serait emboitable avec les autres modules et l'on pourrait l'accrocher sur le mur afin de réaliser un mur végétal. Pour des soucis de temps et de moyen, ces deux dernières features ne seront pas prototypées dans le cadre de l'UE.

En plus d'apporter du "vert" dans les espaces de travail, GrowTogether permettrait également de responsabiliser et sensibiliser les collaborateurs en réalisant par exemple des matinées "Tout le monde plante". Lors de ces matinées, les différents collaborateurs pourraient planter leurs propres graines et ajouter leur module sur le mur végétal de l'entreprise. Ainsi, GrowTogether se veut être une solution qui végétalise les entreprises mais également une solution qui participe pleinement à la vie en entreprise en organisant des activités de team building ludiques qui ouvriraient les yeux des collaborateurs aux enjeux de l'environnement et à l'importance de la nature dans nos écosystème urbains. Notre solution réponds donc à un double enjeux écologique et sociétal pour la transition écologique des entreprises actuellement au coeur des débats (aller plus loin)

Technologies 

Les technologies que l'on pourrait utiliser sont les suivantes :

  • Un pot en PLA (Polylactic Acid) imprimĂ© en 3D qui contiendra l'eau (impression 3D)
  • Un capteur d'humiditĂ© permettant de savoir quand est-ce qu'il faut arroser sa plante (Électronique)
  • Un logo et une plaque personnalisable gravĂ©s dans du peuplier (Gravure et dĂ©coupe laser)
  • Voyant LED permettant d'alerter le collaborateur 
  • Un capteur/rĂ©cepteur d'information (qui ne sera rĂ©alisĂ© lors de l'UE)
  • Un pot en terre cuite qui s'insĂ©rera dans le pot imprimĂ© afin de permettre Ă  l'eau de s'infiltrer dans le substrat
Concurrence

Sur le marché actuel, nous avons pu identifier différents concurrents :

  • Semis qui lui est direct avec les particuliers et qui propose de l'aquaponie 
  • PrĂŞt Ă  pousser qui propose des jardinieres connectĂ©s qu'il est possible de fixer sur un mur 
  • Green Inside qui est propose un service d'entretien vĂ©gĂ©tal dans les entreprises
  • Les plantes traditionnelles ou en plastique actuellement sur le marchĂ©

Avantage concurrentiel 

GrowTogether se détache de la concurrence puisqu'il alerte les collaborateurs lorsque les plantes manquent d'eau. Il permet ainsi de totalement inclure les collaborateurs dans l'entretien de leur lieu de travail et les responsabilise en leur assignant une plante à entretenir. De plus, au delà du produit en lui-même, GrowTogether participe au team building et sensibilise les collaborateurs aux enjeux écologiques et sociaux du moment.

Répartition des tâches

image-1683267187953.13.02.png

DĂ©roulement du projet

Phase de reflexion

Dans un premier temps, comme nous l'avons dis prĂ©cĂ©demment : nous avons pensĂ© Ă  une idĂ©e et ensuite travailler sur celle ci. Pour cette phase de rĂ©flexion, nous avions dĂ©cidĂ© de regrouper toutes nos idĂ©es sur un tableau blanc pour faire un brainstorming. L'idĂ©e Ă©tait de mettre sur un support l'ensemble des idĂ©es de features que nous avons eu et de les comparer avec celle de la concurrence afin de comprendre comment nous allions pouvoir nous dĂ©marquer et affirmer notre innovation. L'idĂ©e d'un bloc modulable pour mur vĂ©gĂ©talisĂ© nous est apparue très clairement dans la tĂŞte. Nous voulions que la solution soit : 

  • Simple 
  • Frugale 
  • Facile d'accès et d'entretiens 
  • Facilement incorporable dans un espace intĂ©rieur de travail

WhatsApp Image 2023-05-04 at 09.31.32.jpeg

Dans notre idée initiale, nous voulions réaliser un bloc (forme cubique) dans lequel nous pourrions installer directement la terre et la plante et nous voulions insérer la partie électronique de notre prototype à l'arrière de ce cube. Cependant, nous nous sommes rapidement rendu compte que ce type d'agencement ne serait pas optimal pour la captation de l'humidité par le capteur. En effet, il est plus simple de détecter un niveau d'eau bas dans un réservoir que le taux d'humidité du substrat. Nous avons donc dû repenser notre prototype afin qu'il réponde à notre nouvelle idée :

Capture d’écran 2023-05-04 à 3.39.16 PM.pngCapture d’écran 2023-05-04 à 3.39.32 PM.pngCapture d’écran 2023-05-04 à 3.39.42 PM.png

Après avoir imaginé l'ajout de membranes en tissus ou en plastique afin de laisser passer l'eau dans le substrat sans détremper la terre, c'est finalement sur la troisième version de prototype que nous nous sommes arrêté. En effet, nous avons eu l'idée d'ajouter un pot en terre cuite non-émaillé dans le prototype afin de laisser diffuser l'eau vers le substrat en fonction des besoins de la plante.

Phase de conception 3D du pot en PLA

Pour réaliser la base de notre projet, c'est à dire le pot, nous avons décidé de modéliser le tout en 3D à l'aide de Tinkercad puis Ideamaker.

Dans les premières modélisations, nous avons allongé le contenant afin de laisser pouvoir y mettre une grande quantité d'eau. Cependant, dans un soucis de masse et practicité, nous avons décidé de designer le bloc sur mesure pour un pot en terre cuite que nous avons acheté à Leroy Merlin. Ainsi, en accord avec les mesures du pot en terre cuite, nous avons designé le pot avec : L 100 mm, l 100 mm, H 85 mm. Nous avons ensuite réalisé deux orifices à l'aide de cylindres afin d'insérer le pot en terre cuite et de pouvoir remettre de l'eau dans le contenant.


Capture d’écran 2023-05-04 à 3.48.30 PM.pngCapture d’écran 2023-04-03 à 3.26.57 PM.pngCapture d’écran 2023-04-03 à 3.26.46 PM.pngCapture d’écran 2023-04-03 à 3.28.00 PM.png

 Nous avons dĂ©cidĂ© de le rĂ©aliser en matière PLA et en couleur beige afin de rester dans les tons naturels. La pièce a Ă©tĂ© imprimĂ©e en remplissage 100%, 3 coques, avec un radeau et des supports (ce qui a permis d'avoir une impression parfaite dès le premier coups). 

Capture d’écran 2023-05-04 à 3.57.33 PM.png

La pièce à mis 20 heures à être imprimée pour un coût estimé de 6,79€ (soit 226,3g ou 75,89 m de PLA).

WhatsApp Image 2023-05-04 at 09.31.30.jpeg      WhatsApp Image 2023-05-04 at 09.31.29.jpeg










Comme vous pouvez le voir nous avons crĂ©Ă© un pot qui permet d'encaster le pot en terre cuite Ă  l'intĂ©rieur de façon parfaite. L'arrachage des supports fut tortueux et il a fallu se protĂ©ger les yeux : 

Capture d’écran 2023-05-04 à 4.14.59 PM.png

Phase de conception 3D du compartiment Ă©lectronique en PLA

Il a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© que le circuit Ă©lectronique permettant la dĂ©tection de l'eau serait disposĂ© sous le water-tank afin de faciliter la disposition de la LED sur la face du prototype. Afin de designer ce compartiment, nous sommes parti du modèle 3D du pot et avons effectuĂ© quelques ajustement afin de ne garder minimiser la hauteur du compartiment en fonction des pièces Ă©lectroniques utilisĂ©es. Le compartiment fait donc : L 100 mm, l 100 mm et H 60 mm. 

Capture d’écran 2023-05-04 à 4.09.41 PM.png

Capture d’écran 2023-05-04 à 4.06.49 PM.png

Cette pièce a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e avec un remplissage Ă  50% et 3 coques sans supports et avec une bordure pour l'adhĂ©rence. Elle s'est imprimĂ©e en 6 heures pour un prix estimĂ© de 2,34€ (77,9 g ou 26,11 m). Malheureusement, il ne restait pas assez de PLA beige pour rĂ©aliser l'impression (voir photo ci-après) : 

Capture d’écran 2023-05-04 à 4.13.08 PM.png

Il a donc fallu rebondir et utiliser du PLA de couleur chocolat qui se mariait bien avec le PLA beige du pot. Voici le résultat de l'impression :

Capture d’écran 2023-05-04 à 4.22.18 PM.png

Phase de découpe laser du Logo

Avant de commencer la conception de notre logo et de notre plaque, nous avons fait des croquis pour voir quel agencement nous plaisait le plus.


Finalement, nous sommes partis sur l’option 1.

Nous avons dĂ©cidĂ© de dĂ©signer notre logo sur canva directement. Nous avons testĂ© plusieurs alternatives diffĂ©rentes avec des polices diffĂ©rentes et une version sans le nom de notre marque. 

Finalement, nous avons décidé de partir sur la dernière version, sans écriture, pour un look plus épuré et moins chargé.

Afin de rĂ©aliser notre logo, nous avons dĂ©cider de le dĂ©couper dans du contreplaquĂ© de peuplier de 3mm. Pour cela, nous avons tout d'abord dĂ©signĂ© le logo sur Canva avant de le vectoriser sur Inkscape en utilisant la fonction vectoriser un objet matriciel. Nous avons mis le logo en Ă©paisseur 5 er en rouge afin que les traits se coupent. 

Le but était d’avoir le logo en transparence. Pour cela on a donc laissé la ligne en noir, qui sera gravé/marqué par la machine donc plus foncé par rapport à la feuille qui elle reste blanche, donc non gravé. Elle gardera alors la couleur d’origine du bois.

Nous avons ensuite exporté notre projet inkscape sur une clé usb puis importé notre logo sur trotec.

Nous avons décidé de le découper dans du contreplaqué de peuplier de 3mm afin de garder un esprit naturel.

Avant l’impression, nous avons réglé avec les flèches de la machine le point de départ du laser ainsi que la hauteur de la plaque.

Voici le résultat de notre impression (à noter que la partie blanche s’enlève).

Nous avons ensuite retiré la partie blanche extérieure pour ne garder uniquement la feuille en contraste.

Nous avons ensuite collé notre logo sur le pot à l’aide de colle jsp quoi que nous avons répartis sur les deux faces.

Afin d’avoir un résultat plus propre nous avons retiré l'excédent de colle à l’aide d’un scalpel puis nous avons poncé les résidus de colle.


Phase de découpe laser de la plaque

Nous avons décidé d’ajouter une plaque sur le devant de notre pot afin de rendre notre produit personnalisable. Cette plaque pourra être utilisée par les collaborateurs afin d’écrire leur prénom ou d’indiquer le type de plante.

Comme nous voulions des dessins de plantes sur notre plaque, nous avons décidé de faire le design sur canva, comme pour notre logo.

Voici la première version de notre plaque avec des plantes et nos prénoms en italique.

Nous avons ensuite exporter notre design en png puis importer sur inkscape.

Comme pour le logo, nous avons sélectionné puis vectoriser notre design en cliquant sur chemin > vectoriser.

Malheureusement, nous n’avons pas réussi à faire ressortir les nervures des feuilles une fois notre forme vectoriser. Même en ayant fait des contrastes de couleurs sur canva, la forme ressortait unis une fois vectorisé dans inkscape. Nous avons donc décidé de garder cette forme et de réaliser la plaque tout de même pour voir le rendu.

Pour découper la forme rectangulaire de notre plaque, nous avons placé un rectangle vide à contour rouge à l’aide des formes.

Nous avons ensuite exporté notre projet inkscape sur une clé usb puis importé notre logo sur trotec.-

Nous avons décidé de le découper également dans du contreplaqué de peuplier de 3mm afin de garder une cohérence avec le logo.

Avant l’impression, nous avons réglé avec les flèches de la machine le point de départ du laser ainsi que la hauteur de la plaque.

Voici le résultat de notre prototype :

RĂ©sultat visuel du prototype 

Capture d’écran 2023-05-04 à 4.28.25 PM.png

Phase de conception Ă©lectronique et de codage

Pour mettre en place l'Ă©lectronique de notre prototype, nous sommes passĂ© par plusieurs phases de test. Le but de ce système est de reconnaitre la prĂ©sence et l'absence d'eau dans le contenant beige afin de d'allumer ou d'Ă©teindre une LED et, par la suite, de prĂ©venir les collaborateurs de ce besoin d'eau par mail ou par le Slack d'entreprise dans un canal dĂ©diĂ©. 

La complexitĂ© de la transmission de message de nous laissait pas le temps de la rĂ©aliser dans le cadre de l'UE. Nous nous sommes donc concentrĂ©s sur la reconnaissance de l'eau et l'allumage de la LED en crĂ©ant un dĂ©tecteur d'eau DIY. En effet, nous nous sommes mis au dĂ©fi de rĂ©aliser ce montage sans avoir recours Ă  un dĂ©tecteur d'eau prĂ©fabriquĂ©. 

Ă€ l'aide de StĂ©phane, nous avons rĂ©alisĂ© un premier circuit composĂ© de : 

  • Une Arduino Uno
  • Un breadboard
  • Une LED
  • Un transistor
  • Trois rĂ©sistances
  • Des câbles mâle-mâle

Ce circuit permet d'utiliser deux câbles comme capteurs. En plongeant les deux capteurs dans l'eau, le courant passe entre ces capteurs et allume la LED. Le circuit permet donc d'allumer la LED dès que la présence d'eau est détectée. Ce circuit fonctionne sans code et mais ne permet pas d'éteindre la lampe lorsque de l'eau est détectée.

Capture d’écran 2023-05-04 à 5.06.56 PM.png

Les câbles bleus sont les capteurs d'eau que nous immergeons dans l'eau afin de tester le circuit.

Capture d’écran 2023-05-04 à 5.15.01 PM.png

Nous nous sommes alors lancĂ©s dans des test afin de trouver le code qui nous permettrait d'obtenir le rĂ©sultat que nous souhaitions. Nous avons essayer diffĂ©rents codes en essayant de changer le circuit pour placer les capteurs d'eau sur les broches A1 et A0 : 

// Constantes pour les broches
const int ledPin = 8;
const int cable1Pin = A0;
const int cable2Pin = A1;

// Seuil pour la détection de courant
const int seuil = 100;

void setup() {
  pinMode(ledPin, OUTPUT);
  pinMode(cable1Pin, INPUT);
  pinMode(cable2Pin, INPUT);

  // Initialisation de la LED Ă©teinte
  digitalWrite(ledPin, LOW);
}

void loop() {
  // Mesurer la différence de tension entre les deux câbles
  int tensionDiff = abs(analogRead(cable1Pin) - analogRead(cable2Pin));

  // Si la différence de tension est inférieure au seuil, il n'y a pas de courant
  if (tensionDiff < seuil) {
    digitalWrite(ledPin, HIGH); // Allumer la LED
  } else {
    digitalWrite(ledPin, LOW); // Éteindre la LED
  }

  // DĂ©lai pour Ă©viter la surcharge de l'Arduino
  delay(100);
}

Mais la lampe de voulait toujours pas s'allumer...

Capture d’écran 2023-05-04 à 4.13.18 PM.png

// Constantes pour les broches
const int ledPin = 8;
const int waterSensorPin = 2;

void setup() {
  pinMode(ledPin, OUTPUT);
  pinMode(waterSensorPin, INPUT_PULLUP);

  // Initialisation de la LED Ă©teinte
  digitalWrite(ledPin, LOW);
}

void loop() {
  // Lire l'Ă©tat du capteur d'eau
  int waterSensorState = digitalRead(waterSensorPin);

  // Si le capteur d'eau détecte un niveau de tension bas, il n'y a pas de courant
  if (waterSensorState == LOW) {
    digitalWrite(ledPin, HIGH); // Allumer la LED
  } else {
    digitalWrite(ledPin, LOW); // Éteindre la LED
  }

  // DĂ©lai pour Ă©viter la surcharge de l'Arduino
  delay(100);
}
int waterSensor1 = A0; // Pin pour le premier détecteur d'humidité
int waterSensor2 = A1; // Pin pour le deuxième détecteur d'humidité
int ledPin = 8; // Pin pour la LED

const int seuil = 500; // Seuil pour la détection d'eau

void setup()
{
  pinMode(waterSensor1, INPUT);
  pinMode(waterSensor2, INPUT);
  pinMode(ledPin, OUTPUT);
}

void loop()
{
  int sensorValue1 = analogRead(waterSensor1);
  int sensorValue2 = analogRead(waterSensor2);
  
  // Si les deux détecteurs d'humidité détectent de l'eau, la LED s'allume
  if (sensorValue1 > seuil && sensorValue2 > seuil)
  {
    digitalWrite(ledPin, HIGH);
  }
  // Si l'un des détecteurs d'humidité ne détecte pas d'eau, la LED s'éteint
  else
  {
    digitalWrite(ledPin, LOW);
  }
  
  delay(1000); // Attendez une seconde avant de répéter

Cependant, les différents codes ne correspondaient pas à notre montage n'arrivaient pas à remplir notre objectif. Après de nombreux essais infructueux, nous avons décidé de re-basculer sur notre premier montage en incluant un code qui permettrait simplement d'allumer ou éteindre une LED en fonction de la présence ou non de courant entre les deux capteurs. Pour cela, il a fallu enlever la LED de notre circuit transistor et la rattacher à une broche de l'arduino afin de la contrôler indépendant sans influence du courant continu. De plus, nous avons installé un câble dans le circuit en A0 afin de détecter la variation des valeurs dans le circuit.

Capture d’écran 2023-05-04 à 6.08.58 PM.png

Les câbles bleus sont les capteurs d'eau que nous immergeons dans l'eau afin de tester le circuit.

Il a donc fallu comprendre quels signaux la prĂ©sence et l'absence d'eau envoyait Ă  l'Arduino (via A0). Pour cela, nous avons utiliser la fonction Serial.print() et nous avons identifiĂ© que lorsque l'eau Ă©tait prĂ©sente, les valeurs retournĂ©es Ă©taient infĂ©rieures Ă  1023 et que lorsque les capteurs Ă©taient immergĂ©s dans l'eau la valeur retournĂ©es Ă©tait 1023. Nous avons donc Ă©tablis le code suivant : 

int waterSensor1 = A0; // Pin pour le premier détecteur d'humidité
int ledPin = 8; // Pin pour la LED

void setup()
{
  pinMode(waterSensor1, INPUT);
  pinMode(ledPin, OUTPUT);
  Serial.begin(9600);
}

void loop()
{
  int sensorValue1 = analogRead(waterSensor1);
  Serial.println(sensorValue1);
  //delay(500);
  
  // Si la valeur dans la broche A0 est positive alors on Ă©teint la LED : il y a de l'eau dans le tank
  if (sensorValue1 < 1023)
  {
    digitalWrite(ledPin, LOW);
    Serial.println("Présence d'eau");
  }
  // Si la valeur dans la broche A0 est nulle alors on allume la LED : il n'y a d'eau dans le tank
  else
  {
    digitalWrite(ledPin, HIGH);
    Serial.println("Absence d'eau");
  }
  
  delay(1000); // Attendez une seconde avant de répéter
}

Grâce à ce code nous avons réussi à atteindre notre objectif : lorsque de l'eau est détectée (les deux capteurs sont submergés) la LED est éteinte, lorsque de l'eau manque (au moins l'un des deux capteurs est hors de l'eau) la LED s'allume pour alerter le collaborateur du manque d'eau dans le pot. Les deux capteurs seront placés au niveau de l'extrémité basse du pot dans le réservoir afin de prévenir du manque d'eau dans le substrat. Le breadboard a été remplacé par un mini-breadboard.

IMG_6604.pngIMG_6603.png

Extraits de vidéo

CoĂ»t du prototype et structure des revenus/coĂ»ts 


  • Impression 3D (PLA) : 2,34 + 6,79 = 9,13€
  • DĂ©coupe laser (Peuplier) : 0,35€
  • Arduino UNO : 29,40€
  • Breadboard : 3€
  • Câbles (14) : 0,89€
  • Led : 0,02€
  • RĂ©sistances (4) : 0,05€
  • Batterie : 6,9€
  • Pot en terre cuite : 0,90 €

TOTAL : 50,64€

En industrialisant les procédés et en faisant appel à de l'achat en gros lots, il est possible de faire drastiquement diminuer les coûts de production.

En vendant le petit module 99,90€ et le modèle plus grand 149,90€, il est possible de faire une marge de plus de 50% ce qui permettra une rentabilité rapide.

Structure des revenus :

Les revenus de GrowTogether proviendront de la vente et de l'installation des murs végétaux dans les entreprises mais également de l'animation des ateliers de plantation et de sensibilisation que nous procurerons à l'instar des nombreuses "fresques".

Structure des coĂ»ts variables :  

  • Impression des pots 
  • Achat des pots en terre cuite 
  • Achat des composants Ă©lectroniques
  • Achat du substrat et des plantes/graines
  • Assemblage des modules
  • Transports
  • Installation des murs vĂ©gĂ©taux chez les clients (jour-Homme)
  • Intervention de sensibilisation (jour-Homme)

Structure des coĂ»ts fixes :  

  • Frais administratifs
  • ElectricitĂ© et consommables 
  • Salaires
  • Loyers

Canaux et segment client 


GrowTogether est un produit destinĂ© aux entreprises. Il sera donc vendu en BtoB directement aux entreprises. Les clients sont donc les Chief Office Manager des diffĂ©rentes entreprises qui cherchent Ă  animer la communautĂ© de collaborateur, les sensibiliser et vĂ©gĂ©taliser les locaux. 

Notre persona :

  • IdentitĂ© : Sarah, 40 ans, Chief Office Manager d'un studio d'innovation Ă  impact, Paris
  • Enjeux : Animer la communautĂ© d'employĂ©s et d'entrepreneurs qui rĂ©sident dans les locaux, permettre de facilement mettre en place des Ă©vènements communautaires pour les rĂ©sidents et de manière frĂ©quente, on-boarder les nouveaux arrivants avec une activitĂ© engageante, apporter des connaissances sur la transition Ă©cologique et les bon gestes Ă  sa communautĂ©, apporter de la vĂ©gĂ©tation dans les locaux sans avoir besoin de s'en occuper
  • Besoin : Un solution clĂ©-en-main et facilement dĂ©ployable sans trop d'organisation et avec un suivi et un entretien facile.