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Pockmarks (M. Françoise)

Projet de Matéo Françoise, par Adele Giobbini et Audrey Rouchon. 

Les pockmarks sont des cratères (dépressions) situées sur le fond marin, pouvant atteindre 350m de diamètre, 35m de profondeur et une densité de 160/km2 (Belfast Bay, Maine). Ils sont formés par l’échappement de fluides/ gaz naturel biogénique vers la surface, créant ainsi des cratères. 

Matériel : 

  • cristallisoir (le plus gros)
  • bicarbonate de sodium NaHCO3
  • acide (citrique ? À commander ?) C6H8O7
  • sable (pour sédiment effervescent)
  • sable (+ argile) (pour fond marin)
  • eau

Protocole :

Pour un kilogramme de sable effervescent : 

  • Dans un récipient, on mélange 100g d’acide citrique, 50g de bicarbonate de sodium et 850g de sable. 

Pour le sable « fond marin »:

Nous allons tester différentes méthodes :

  • du sable seul (de différentes granulométries)
  • du sable fin avec de l’argile (nous testerons plusieurs proportions) 

 

Problème : si le fond du cristallisoir est tapissé de sable effervescent, le gaz risque de s’échapper vers les bords du cristallisoir et ne formera pas de pockmarks. Pour remédier à cela, nous laisserons une bande de sable non effervescent tout autour du sable effervescent, pour contrer cet effet. Nous testerons plusieurs largeurs de bande. 

Dans le cristallisoir, mettre 1 cm de sable effervescent (85% de sédiment, ici, le sable; 10% d’acide citrique et 5% de bicarbonate de soude) : en effet, la masse molaire de l’acide citrique est de 176,12 g/mol, et celle du bicarbonate de sodium est de 84 g/mol. On a donc presque un facteur de 1 à 2 (84 / 176,12 = 0,48), donc il faut presque deux fois plus de masse d’acide citrique que de bicarbonate de sodium pour respecter les coefficients molaires de la réaction acido-basique. 

NaHCO3 + R-COOH CO2 + H2O + RCOO + Na+

On observe donc une libération de CO2, qui permet de reconstituer la libération de gaz, nécessaire à la formation des PockMarks. 

Puis, mettre 3 cm de sable fin  (pour reconstituer le fond marin). 

Enfin, recouvrir d’eau. 

Problème : pour filmer, toujours à la même hauteur et au même angle, il nous faut un trépied.